Pour sûr qu'avec un tel flyer, le curieux devrait facilement lasser ses godasses et prendre sa gourde direction les arches du Romandie dans la capitale vaudoise. Et rassurez-vous, dignes spectateurs: non,

Oh No Ono

 

Pour sûr qu’avec un tel flyer, le curieux devrait facilement lasser ses godasses et prendre sa gourde direction les arches du Romandie dans la capitale vaudoise. Et rassurez-vous, dignes spectateurs: non, il ne s’agit pas du retour des Empire of The Sun. Les Danois de Oh No Ono s’en offusqueraient. Cela dit, il va s’en dire que tant les Australiens tant ces derniers pratiquent la pop luxuriante à outrance, avec un effort de brouillage de pistes supplémentaire chez Oh No Ono. Est-ce bien raisonnable ? Comme le soulignait notre journaliste dans la dite chronique (lire ici), nous nous retrouvons face à « une fine orchestration trop présente qui met à mal la patience ». Reste qu’en ligne sur scène, la recette devrait faire mouche, on met notre plume de paon à couper.

 

En première partie, le jeune artiste solo répondant du nom de Buvette. Pilier de bar du label florissant Rowboat (lire l’interview ici), le Veveysan captera à coup sûr l’attention avec ses morceaux bricolés avec tête et jambes, pour ainsi mieux danser intelligemment sans en avoir l’air. Buvette, c’est un nom à retenir, lui qui officie – derrière les fûts – sous son appellation d’origine au sein des non moins excellents Mondrians, Valaisan du meilleur cru qui soit. Ces mêmes Mondrians fermeront les vannes avec un DJ qui s’annonce brûlant. Oh No Ono plus Buvette plus Mondrians: assûrément le bon plan du week-end.

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