Très belle programmation que celle de ce lundi 5 juillet : Julian Casablancas et Vampire Weekend au Miles Davis Hall ou John & Jehn et The Drums au Montreux Jazz Café. Autant dire que

Julian Casablancas

REVIEW Très belle
programmation que celle de ce lundi 5 juillet : Julian Casablancas et
Vampire Weekend au Miles Davis Hall ou John & Jehn et The Drums au Montreux Jazz Café. Autant dire que le casse-tête était de taille. Mais tout ce tapage
en valait-il la chandelle ?


Vampire
Weekend
(photo), le groupe d’Ezra Koenig, investit le Miles et y met une ambiance bon
enfant. Pas de danses et pogotages en tous genres. Des moments très forts dont
le magnifique “Campus” ou le très dansant  “Cape Cod Kwassa Kwassa”. On remarquera de nombreuses différences entre les versions live
et studio, en particulier concernant le dernier opus CONTRA. Au-delà, la
performance n’atteint pas des sommets et parvient même à énerver. Pour exemple
les très stéréotypés appels à la foule à chanter ou taper dans les mains.
Peut-être aussi est-ce difficile pour les performers de cerner le public
Montreusien, toujours sur ses gardes. En tous les cas, on ne sera pas déçu
lorsque le concert prend fin et on se réjouit de la venue de Julian
Casablancas. Qui commence d’ailleurs avec près d’une demie heure de retard (on
rappelle qu’il s’agit du Montreux jazz festival !!), annoncé par le seul
et l’unique Claude Nobs. Une mèche
blonde dans les cheveux (pourquoi ?), un uniforme rouge tout droit sorti
de Thriller et les habituelles lunettes noires n’enlèvent rien au charisme de
Casablancas. On
commence fort avec “Hard To Explain”. Suit  “Out of the
Blue”, la magie prend peu à peu et on atteindrait des sommets avec “River
of Brakelights” … si quelque chose ne clochait pas. On pourrait tout d’abord
s’aventurer dans les suppositions : qu’est-ce que (et en quelle quantité)
Julian a-t-il absorbé avant de monter sur scène ? Ses délires
incompréhensibles y sont-ils liés ? On pourrait également se demander
pourquoi autant de titres des Strokes (“Hard to Explain”, “Reptilia”, “Ask Me Anything”,…) lors d’un concert solo et censé présenter l’album (solo
également !) 11TH DIMENSION. Ou bien est-ce le public ? Jeune…très
jeune.

Délires
incompréhensibles

Peu importe, le résultat se révèle nettement en dessous des
capacités de l’artiste. Sa présence reste, elle, indéniable. Il charme,
simplement en se trouvant là. Les filles font quant à elles des arrêts
cardiaques lorsque Juli descend dans la foule. Nous, on continuera à se poser
des questions…Plus tard et un étage en dessous se produisent The Drums.
John and Jehn sont déjà loin et nous les avons raté pour cause d’absence du don
d’ubiquité. On se contentera donc du quartet de Brooklyn. De leurs tubes “Let’s Go Surfing” ou “I Felt Stupid”. On s’en
contentera car, malgré une énergie scénique incontestée, leurs morceaux restent
de sympathiques tubes « indie », juste bons pour passer un moment
agréable en leur compagnie…et l’oublier. Au final, un lundi soir loin d’être en accord avec nos
espérances, sans être totalement raté.

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One comment

  1. Re: au Montreux Jazz Festival
    Pas de “Reptilia”, j’aurais eu une attaque!

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