Un groupe à suivre ces Funeral Party ! « Encore un de plus » me direz-vous, certes, mais si tout le monde en parle ce n’est pas pour rien. Avec ce premier album fraîchement sorti, ils se font un nom parmi les grands. Gonflé ? Pas si sur… L’album a du coffre…

Funeral Party

ROCK Un groupe à suivre ces Funeral
Party ! « Encore un de plus » me direz-vous, certes, mais si
tout le monde en parle ce n’est pas pour rien. Avec ce premier album
fraîchement sorti, ils se font un nom parmi les grands. Gonflé ? Pas si
sur… L’album a du coffre…

Le groupe de Los Angeles est
en promo. Vous les avez peut-être vu sur le Grand Journal de Canal + dernièrement, le chanteur avait une jolie moustache. C’est un peu réducteur de
parler en premier lieu de la moustache de Chad Elliott, mais c’est une bonne
introduction à cette chronique. L’introduction passée, qui sont exactement les
Funeral Party ? Nous entrons dans la partie historique : Funeral
Party est un groupe qui s’est crée en 2007 dans la banlieue de L.A et qui tire
son nom d’une chanson de The Cure sur l’album FAITH de 1981. Le groupe
fonctionne comme un trio mais s’adjoint les services d’autres musiciens notamment
pour ce qui est des parties de batterie. Le style proposé varie entre dance-rock,
indie-rock et garage-rock. Bon, ne nous attardons pas trop à mettre des
étiquettes et occupons-nous plutôt de ce qui nous intéresse : leur premier
album : THE GOLDEN AGE OF NOWHERE. Et cet album est plutôt pas mal, les
premiers titres sont très accrocheurs et le dance-rock se fait vite sentir.

Bras d’honneur à la Côte-Est

“New-York City Moves To The
Sound of L.A”, titre très évocateur et sorte de bras d’honneur à la Côte-Est a beaucoup fait
parler de lui. Déjà parce que c’est un morceau punchy avec des riffs acérés et
une énergie folle. La section rythmique très complexe et carnavalesque
s’accouple à merveille avec la grosse basse de Kimo Kauhola. Vous rajoutez la
voix enraillée de Chad Ellioth et le cocktail est en fin prêt. A boire
cul-sec ! Le dance-rock débarque clairement sur “Car Wars” avec encore et
toujours une rythmique entraînante. “Finale” débute et premier réflexe
« Tiens, on dirait les Strokes ! ». Jusqu’ au moment où Chad
Ellioth pose sa voix et sa moustache… Le groupe new-yorkais repart aussi vite
qu’il est venu à notre esprit. La fougue baisse un peu, les pulsations
redescendent pour “Where Did It Go Wrong”. Le côté plus mélodieux du groupe
apparaît, sans tomber non plus dans du pop-rock mielleux. C’est soutenu, juste
comme il faut ! Avec ces quatre premiers titres, on est déjà convaincu de
Funeral Party.

Pour pouvoir néanmoins
prétendre à être une des révélations 2011, il faut continuer de la sorte et ne
pas s’arrêter après quatre titres. C’est vrai qu’il y a encore quelques bonnes
surprises par la suite (Giant, Relics To Ruins), même si on n’atteint pas le
nirvana escompté et tant attendu. La barre a été mise tellement haute avec ces
quatre morceaux que l’auditeur tombe sur un bec de gaz. Il aurait peut-être
mieux valu les disperser pour que l’album trouve un certain équilibre. Et on le
répète, les titres suivants sont agréables, c’est varié, c’est du bon rock qui
fait du bien pour où il passe, ça gueule, ça bouge, mais pas aussi incroyable
que le début. On espère toutefois retrouver le groupe en live dans nos bons
vieux clubs de rock de la région ou même pourquoi pas durant les festivals
d’été. Histoire d’être définitivement convaincu par une prestation énergique et
rock n’roll.

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