Voila un disque que l’on n’attendait pas forcément et qui se révèle être une bonne découverte. On retrouve le multi-instrumentiste anglais Simon Tong derrière ce projet plus qu’étonnant.

Erland And The Carnival

Voila un disque que l’on n’attendait pas forcément et qui se révèle être une bonne découverte. On retrouve le multi-instrumentiste anglais Simon Tong derrière ce projet plus qu’étonnant.

Au premier abord, encore un groupe indie rock branché de la scène londonienne. Une pochette au graphisme redoutable et décalé à souhait, un son lo-fi, bref tous les ingrédients pour que l’on passe un bon moment avec Erland And The Carnival (E&TC). Mais lorsqu’on regarde de plus près, on s’aperçoit qu’il y a des têtes connues, notamment Monsieur Simon Tong. Si ce nom ne vous évoque rien, ressortez vos disques de The Verve et plus récemment de Blur, Gorillaz ou encore The Good The Bad And The Queen. Vous verrez que ce musicien a joué et collaboré avec pas mal de monde, dont surtout ce cher Damon Albarn. Ce premier album éponyme d’E&TC a d’ailleurs été enregistré au studio 13, propriété du leader de Blur. Allons droit au but, cet album est bien. Même plus que bien, cet album est terrible. A cela, plusieurs raisons. Tout d’abord le style proposé ne se limite pas qu’à une seule chose. On retrouve du folk très « britannique », on retrouve des morceaux plus pop rock, on lorgne aussi vers le psyché et il peut y avoir ici et là quelques atmosphères country (“The Derby Ram”, “Everything Came To Easy”). Ces divers influences ne détonnent pas les unes des autres, le tout est très cohérent, il y a un fil rouge du début à la fin. Ensuite la qualité des compos est à signaler. Mélodiques, parfois un peu mélancoliques, les titres s’écoutent facilement et s’apprécient vite. Le mélange du synthé basique avec une rythmique originale est terriblement efficace (“Was You Ever See”, “Trouble in Mind”).
La voix du chanteur est très douce, posée de cette manière sur les titres plus pop rock, on pourrait se croire dans la bonne période des Coral. Le son fait aussi penser au groupe de Liverpool, il y a ce petit côté oldschool très à la mode.

 

 

Voilà donc pourquoi cet album est terrible

 

 

Dans les incontournables du disque on apprécie “My Name Is Carnival”, reprise du regretté Jackson C. Frank. Très dansant de part sa rythmique, on est en pleine révolution hippie. Ca sent bon les 70’s, les fleurs et tout ce qui va avec. “You Don’t Have To Be Lonely” suit juste derrière. Un titre assez singulier, avec un synthé un peu fou qui s’écoute aussi simplement qu’un claquement de doigt. En fait, on pourrait vous conseiller quasiment tout l’album. Car comment ne pas nommer “Trouble In Mind”, “Everything Came to Easy”, “Gentle Gwen” ou encore la ballade écossaise qui ouvre l’album “Love Is A Killing Thing”? Voilà donc pourquoi cet album est terrible.
Après avoir lancé des fleurs à E&TC il ne reste plus qu’à aller au concert. Malheureusement les gus ne sont pas dans le coin pour le moment. Une date est néanmoins prévue au Kiff d’Aarau fin avril.

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