Debout Sur Le Zinc

Il est facile de regrouper ces groupes français festifs et souvent engagés dans cette grande famille qu’est la « nouvelle scène française ». Guitares, cuivres, bonne ambiance, allez hop en scène ! Les Ogres de Barback, La Rue KétanouTêtes Raides, Les Hurlements de Léo, c’est vrai que la liste est longue… et il y en a encore des centaines qui n’ont même pas la chance d’être signés. Debout Sur le Zinc ne fait pas partie des plus connus, mais roule sa bosse depuis déjà pas mal de temps… LA FUITE EN AVANT est déjà leur septième album studio. Et, soyons francs, il constitue une agréable surprise.

On a néanmoins encore une fois à faire à un disque qui frappe très fort d’entrée et qui retombe un peu sur la fin. Faut dire qu’avec les trois premiers titres, on a trois tubes en puissance… "La fuite en Avant", titre d’ouverture et éponyme de l’album, lance le disque sur de bons rails. Mid-tempo, mélodie entrainante, bonne orchestration et paroles affutées « La fuite en avant, c’est un peu la vie que je mène, toujours à prendre les devants pour éviter d’être à la traîne ». On monte d’un cran avec "Sur Le Fil". Plus rapide, plus festif, mélodie encore plus accrocheuse, c’est LE tube par excellence. On a juste envie de l’écouter en boucle. Ou alors on écoute la suivante : "Oublie-Moi". Encore en plein cœur, ça sonne tellement juste… Du pop-rock assez simple mais d’une efficacité redoutable.

 

 

Ensuite, on baisse d’un cran pour arriver à des morceaux agréables avec "Comme Un Frisson", justement "Le Cran" et "Belle Parmi Les Belles". Pas grand chose à dire, c’est plutôt beau, c’est bien écrit, on est en bonne compagnie avec le groupe.
On arrive alors dans la deuxième partie de disque (plage 7 à 12). On rebaisse encore en qualité avec des titres moins percutants, moins accrocheurs. Quelques exceptions toutefois, "Indécis" dans son style est pas mal (la clarinette est mortel), bon les paroles du refrain laissent à désirer « Je sais ce que je ne veux pas, mais je sais pas ce que je veux ». "La Vie à Deux" a aussi de quoi charmer l’auditeur avec son tempo rock, malgré ses tristes paroles sur la séparation…

En résumé, plus de la moitié des titres de cet album méritent qu’on s’y attarde. Ce qui est déjà énorme, convenons-en. On apprécie toujours ce chant, ces chants, ces ambiances sympatoches. Car c’est ça la force de Debout sur le Zinc, il y a une gentillesse, une simplicité naturelle qui émane de leurs titres.

 

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2 comments

  1. DEBOUT SUR LE ZINC EN CONCERT LE 28 JANVIER 2012 AU ZENITH DE PARIS !!!!

  2. Très juste cette chronique: album simple, efficace et agréable à écouter en buvant un verre de brune ou bien en fumant du gris avec Barry!

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