CAHORS BLUES FETIVAL 2015

   Cette année Lords Of Rock est honoré d’avoir fait partie des médias sélectionnés pour couvrir le Cahors Blues Festival. Attends … Le Cahors quoi ? … Ça ne vous dit rien ? Et pourtant ça devrais. Il s’agit simplement du plus gros festival de Blues en France. Festival qui a vus passer des légendes et des génies de la guitare, du rock, et du blues devant un public d’afficionados venus gouter à toutes les nuances de blues existantes. L’année dernière y a été inauguré un Blues Marker, un des panneaux traçants l’histoire du blues que l’on retrouve tout le long du Mississippi et du Tennessee. Le seul hors des états unis, inauguré par la Blues Fondation, se trouve ici en France, à Cahors. C’est dire ce que représente ce festival aux yeux de la communauté des fans de musique live ! Cette année, c’est une rue Johnny Winter qui y a été inaugurée par le maire. Et oui, il y a donné son dernier concert l’année dernière, avant de décéder sur la route qui le menait au festival de Montreux. C’est donc dans ce lieu devenus historique que nous avons été sollicités pour couvrir l’évènement. Croyez-moi, le blues et le rock savent revêtir de nombreuse couleurs … Ana Popovic, KING KING, Louis Bertignac etc… cette édition 2015 du Cahors Blues festival va nous le prouver !

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C’est donc sous un grand soleil, en pleine période de canicule, dans une ville vivante et très agréable que nous arrivons pour vivre ce festival. Il se tient du 14 au 18 Juillet. Et ce premier jour de festival est un peu particulier : Il aura vus s’affronter les finalistes du tremplin blues de Cahors. Soyons clair ici aussi, ce n’est pas de découverte de talents qu’il s’agit, mais bien de confirmer des artistes en voie de professionnalisation, voir déjà professionnels depuis peu ! 6 Groupes se sont affrontés, et je ne serai pas étonné d’en revoir certains dans les pages de Lords Of Rock les mois prochains. Gaëlle Buswell aura volé le show, They Call Me Rico est un homme-orchestre aux riffs mordants et à l’harmonica bluesy, et Candy Kane & Laura Chavez auront étonnés par leur technique. 5 Prix sont venus récompensés ces artistes, leurs donnants accès à différents lots : soutien de carrière, tournée en France, participation au festival international de Montréal etc… Ce soir même du mardi 14 Juillet est l’occasion pour toute la ville de Cahors de vibrer au son du blues. Les groupes du tremplin renforcés par une escorte de groupes locaux, et de musiciens et artistes de rues s’établissent partout dans la ville, les places, les restaurants et ont offert aux cadurciens et aux touristes une superbe soirée musicales gratuite. Le programme du festival (Off et In) se retrouvant sur chaque set de table, et sur les vitrines de toutes les échoppes locales.

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Le 14 juillet, jour de festival Off est passé, le ton a été posé. Les concerts se dérouleront désormais à l’espace Bussière : une petite scène et une grande scène, encadrés par un village du blues qui abrite de quoi se sustenter pendant ces quelques jours. Nourritures et boissons de toutes les couleurs. Une expo photo des grands maitres de la photographie de blues. Des vendeurs de guitares et cigar box St Louis et St Blues, d’autres vendeurs de vinyles. Et bien sûr les tentes des gros magasines français : Blues Magasine, et Autrement Blues. Finissons ce tour d’horizon du village avec la tente de l’association France Blues. Plus grosse association française qui promeut le Blues sous toutes ces formes, l’association est intimement liée à l’organisation du Festival.

   Ce Mercredi 15 Juillet s’annonce bien ! Une canicule à son paroxysme, et une chaleur en plein soleil presque insoutenable. Mais qu’importe, aujourd’hui il y a du gros ! Ça commence direct avec une Master Class sur la petite scène. Exécutée par un vieux bluesman de 83 ans : Leo Bud Welch. Un talent du blues redécouvert il y a peu, arrivé tout droit du Mississippi pour apporter son feeling originel.

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La soirée s’avance, et c’est au tour de Lil’ Ed and the Blues Imperials de s’avancer sur la grande scène. Le show est au rendez-vous, tant par les costumes de scène que par l’énergie déployée. Arrivés directement de Chicago, sous le label mythique Alligator Records, ils nous apportent ce blues électrique et puissant qui a fait la renommée du Chicago blues. Beaucoup de place est donné au jam et aux solos. Les deux guitaristes se font des questions réponses en alternant des blues tristes et des boogies up tempo. Lil’ Ed viens se perdre dans le public, et viens jouer avec les gens assis sur les gradins. Ils n’ont pas froid aux yeux les ptis gars de Chicago, et faire durer un morceau pendant plus de 10 minutes ne leurs fait pas peurs. Ils finiront d’ailleurs leur concert d’1 H 40 avec 3 grands classiques en jam avec Shakura S’ Aïda – marraine du festival cette année – et avec Shawn Holt – Affiche du lendemain -, ils reprendrons notament SUMMERTIME, et THE THRILL IS GONE dans un hommage vibrant à BB KING qui viens de nous quitter. Les voix de Lil’Ed et de Shakura S’Aïda se complète totalement, et les guitaristes s’en sont donnés à cœur joie pendant ces moments de pur partage. Un bien beau début pour ce festival !

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On poursuit le voyage avec l’arrivée d’une diva à mi-chemin entre la Soul, le Reggae, et le Gospel : Ruthie Foster. Elle nous apporte son folk coloré. Point de guitare soliste ici, l’accent est mis sur le groove, et les couleurs apportées par le claviériste qui alterne entre l’orgue Hammond et les sons de claviers plus classiques. La nuit avance et la scène s’illumine de milles feu, le show en devient hypnotisant, alors que la belle du Texas nous fait voyager avec sa voix. Un rythme rock vient faire bouger tout le monde ; avant de nous prôner un retour à la cause noir et vers les racines dans un reggae très joyeux. Ruthie Foster chante pieds nus, et développe beaucoup d’énergie pour faire participer le public. Suite au rappel, c’est une reprise de la légende du blues Son House qu’elle va interpréter A Cappella. DON’T YOU MIND PEOPLE GRININ’ IN YOUR FACE, sur un fond de scène en nuit étoilée avec quelques spot qui viennent souligner la douceur et la proximité qu’elle a réussi à installer. Et voici un premier jour de festival qui se termine avec douceur et paix.

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   Jeudi 16 Juillet, la canicule à son paroxysme c’était hier qu’ils disaient… pourtant j’ai jamais autant transpiré même après 20H ! Bon aller, une bière de plus pour se réveiller, et on reprend tout ça. Aujourd’hui sera un grand jour ! Malheureusement, nous sommes arrivés trop tard pour voir le concert de la marraine du festival : Shakura S’Aïda sur la petite scène en ouverture de la journée. Vus sa prestation d’hier, on sait qu’elle a certainement envouté le public…

Il est 21H, et cahors va se faire prendre dans le pur feeling blues ! Celui du Delta Blues, celui du fin fonds du Mississippi, les deux pieds dans la rivière avec un bon vieux gout de bourbon dans le fond la bouche. C’est l’heure pour Shawn Holt & the Teardrops de venir nous montrer de quoi ils sont capables. Cette soirée est dédicacée à Johnny Winters, qui, comme cité plus haut, est décédé l’année dernière après avoir joué à Cahors. Shawn Holt est le fils de Magic Slim, un autre bluesman américain de légende. En 2013, Magic Slim & the Teardrops étaient en tournée avec Johnny Winters. Lorsque Magic Slim est tombé gravement malade, il a demandé à son fils de continuer la tournée et d’ouvrir pour Johnny. Les concerts de Shawn Holt & the Teardrops ont tellement plus à Johnny Winters qu’il leurs à demander de poursuivre la tournée avec lui plus longtemps que prévus. Puis Shawn à vus les départs successifs de son père Magic Slim puis de son amis Johnny Winters. C’est bien normal que cette soirée dédicace à Johnny Winters soit ouverte par Shawn.

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En 2014, ils ont décroché un blues award pour leur album DADDY TOLD ME, et c’est cet album que Shawn présente ce soir. 2 guitaristes sont présents, Shawn et Levi William seul musicien blanc du groupe qui aura à son tour les solos les plus techniques de la prestation. Christopher Biedron, semble très âgé et pourtant déchire tout sur sa basse et enchaine les slap et les changements de groove au moment de ses solos. Le batteur qui a une présence énorme grâce à ses expressions faciales et son jeu atypique est un sosie copie conforme de Muddy Waters

finalement Muddy n’est peut-être pas mort ! Et c’est une bonne nouvelle pour le blues. C’est justement du pur blues que nous présentent Shawn et ses potes. Du Delta Blues puriste, et du Chicago Blues mordant et profond. Le show n’est pas très dynamique, dans la mesure où chaque musicien tiens sa place et ne circule pas trop sur la scène. La surprise viens des expressions faciales des musiciens, et de Shawn Holt qui arrivera à se mettre le public dans la poche avec ses jeux de questions réponses au chant avec le public, et de nombreux autres moyens vocaux pour faire participer le public qui est conquis. Il aura droit à son propre rappel, 3 morceaux à son tour des titres personnels issus de ces albums dont DADDY TOLD ME, et un grand classique qui aura fait chanter le public encore et encore : GOT MY MOJO WORKING.

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Bon accrochez-vous, on y va pour la tête d’affiche de la soirée, voir même la tête d’affiche de ce festival tout court ! Elle est présentée par le président du festival et par la marraine de cette année comme étant simplement LA MEILLEURE GUITARISTE AU MONDE AUJOURD’HUI. Ni plus, ni moins… bref, on se reprend une bière, préparez vos slips ça va envoyer du Pathé d’tête : Ana Popovic ! Ce soir, afin d’envoyer le show comme il se doit, elle à inviter un de ces amis avec qui elle viens de tourner sur le « Experience Hendrix Tour » : Eric Gales, Guitar Hero peu connus en France. Après cette prestation unique, il ne risque plus d’être inconnus en France très longtemps….

C’est Ana qui ouvre le concert, avec une heure de ses compositions. Le premier morceau tiré de son album éponyme est CAN YOU STAND THE HEAT, pour une intro fracassante et très funky. Ce rythme élevé va porter la déesse de la guitare pendant son heure de gloire. La set list du concert est similaire à celle du concert que Lords Of Rock a déjà couvert au café de la danse cette année. Donc je vous la fait courte à ce niveau-là. Elle se paye le Luxe de reprendre du Steevie Ray Vaughan, avec NAVAJO MOON interprété presque mieux que si Hendrix et SRV étaient réunis. Ce dernier tour de force lui permet de calmer un peu l’inertie de ce concert et surtout d’amener enfin sur scène son guest de la soirée : Eric Gales. A partir de cet instant, mon cœur de guitariste s’est arrêté de battre, mes yeux de fans de musique de blues et de rock se sont mis à pleurer. Ils ont enchainé les reprises d’Albert King, puis de Jimi Hendrix SEE ME COMIN’, FOXY LADY etc… Saupoudrés avec quelques morceaux d’Ana, et même d’Eric lui-même. Ana Popovic, tête d’affiche de la soirée, lui à laisser faire le show et chanter certains de ses propres titres. Sans lui voler la vedette, l’arrivée d’Eric Gales à donner un nouveau souffle à ce concert. Les deux comparses sont devenus plus mobiles, et le show s’en est retrouvé plus didactique. Mes yeux, et mes oreilles ne se remettrons pas de sitôt de ces questions / réponses à la guitare soliste et de ces échanges aussi talentueux. C’est un public charmé et hypnotisé qui les acclament toute la soirée, le show aura duré plus de 2H, et c’était d’un niveau presque incroyable. Il est tard …. Cette deuxième journée se termine pour le mieux, c’est l’alcool peut-être, mais je n’ai pas envie d’aller me coucher !

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   3eme Jour de concert, en plus des concerts sur la petite scène, c’est bien 3 concerts que nous aurons sur la grande scène ce soir. On est pas coucher, et il y a du gros au menu une fois encore ! La soirée commence avec Dwayne Dopsie & the Zydeco Hellraisers. Tout simplement LA révélation du festival. Le Zydeco c’est ce genre de musique festive tout droit venue de Louisiane, qui entremêle la musique Cajun, les rythmes Créoles, et l’esprit Blues et Soul. Le mélange est détonnant, très joyeux et très dansant. Le groupe se compose de 6 musiciens, une guitare électrique biensur. Mais celle-ci ne sera pas trop mise en avant. La section rythmique classique basse batterie. Un jeune saxo soliste. L’illustre Dwayne Dopsie à l’accordéon – instrument classique et fondamental du Zydeco. Et pour finir, et c’est la première fois que j’en vois un sur une Main Stage en France : Alex Mc Donald à la WASHBOARD !
 

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Ces gars vont mettre une ambiance de fou dans le festival. Toute la foule se met à danser, et entonner leurs chansons. Dwayne Dopsie, dégoulinant de sueur est un véritable showman, chanteur de talent et soliste d’accordéon au top. Mais la véritable sensation de la soirée c’est justement la Washboard. Tout d’abord étonnant d’énergie et de bonne humeur, l’instrument se révèle être un pilier des compositions du groupe. Jusqu’au moment où Dwayne descend dans le public pour entonner un solo d’accordéon. Il est suivi de près par Alex Mc Donald. La rythmique sur scène se tait complétement pour laisser les deux solistes venus se fondre dans la foule s’exprimer. C’est là que le miracle opère : Dwayne Dopsie termine son solo, puis laisse Alex se débrouiller tout seul au milieu du public. C’est partie pour 10 minutes de solo de Washboard en plein milieu du public qui continue de danser et d’encourager le musicien. Comprenons bien la démarche, à la relecture « ouai bon ok il joue de la washboard dans le public et alors ? ». Mais en live ça tiens purement du génie, et la surprise est d’autant plus grande que la proximité avec le public et le rythme dansant sont d’une efficacité sans pareil. Véritable sensation de ce 3ème jour. Allez Voir Dwayne Dopsie & the Zydeco Hellraisers, allez danser, allez chanter avec eux, c’est un véritable moment de bonheur à partager !

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Passons à la suite de la soirée, qui va revêtir une autre couleur de blues et de profondeur. The Campbell Brothers. Cette fois nous sommes dans le Gospel pur. Le groupe contiens 6 musiciens également, et les Campbell Bros sont tous des guitaristes et chanteurs. Guitaristes… rendons à César ce qui est à César, ce sont plus précisément des joueurs de Pedal Steel pour 2 d’entre eux. Le troisième frère est lui équipé d’une guitare électrique branchée sur une pédale à effet Orgue. Les couleurs qui en ressortent sont très joyeuses et ils arrivent à leur tour à prendre le public avec eux. Tel un James Brown prêcheur demandant aux Blues Brothers « DO YOU SEE THE LIGHT ? ». Ils entonnent des chants à la gloire du Lord, Thank You Lord, et quelques hymnes typiquement Soul. Shakura S’Aïda viendra d’ailleurs prêter sa voix sur quelques derniers morceaux.

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Il est minuit passé, quelques gouttelettes de pluie se sont faites sentir mais pas de quoi décourager la foule qui s’est remplie au fur et à mesure de cette soirée du vendredi, sachant trop bien ce qui arrive. Une nouvelle tête d’affiche s’apprête à investir les lieux, la révélation British Blues de ces dernières années, 3 awards du meilleur groupe de British Blues en Angleterre ; 3 awards d’affilés du meilleur album Blues aux états unis, et fraichement introduit au British Rock Blues Hall Of Fame en 2015 : Ladies and Gentleman, voici KING KING ! Lords of Rock a eu l’occasion de rencontrer l’écossais Allan Nimmo chanteur, guitariste, et auteur compositeur, en interview dans l’après-midi. C’est de nouveaux partis pour 2H de concerts flamboyants guitare au poing. Aucunes reprises dans ce concert, c’est uniquement des compositions issues des albums que KING KING nous présente ce soir. Un Méli-Mélo des titres des 3 albums du groupe.

   Le groupe a eu une évolution dans les compositions et les sons choisis lors des enregistrements des CD, et c’est un peu cette histoire que l’on retrouve pendant les 2H de concert. Ça commence par des compositions aérées, posées, tranquilles, construites autour des solos d’orgue Hammond et de quelques riffs en leit motif. Puis les compositions vont se rockifier, devenir plus agressives et contenir des solos plus mélodiques et travaillés. Lors d’un Blues triste et profond, Allan Nimmo pars en solo et demande plusieurs fois au groupe de descendre la tension et le volume. Pour arriver au point où il coupe complètement le volume de sa guitare. Effet immédiat, le public s’agglutine encore plus sur le bord de la scène et hurle pour l’encourager jusqu’au moment où le groove reprends de plus belle pour nous envoyer le final de son solo en plein visage. KING KING ont eux aussi invité leur propre Guest. Jon Amor, un guitariste Londonien très talentueux qui va accompagner le groupe sur les 2 derniers morceaux. Ces derniers boogies sont des terrains de jeux pour les guitaristes qui s’en donnent à cœur joie dans des échanges brulant. C’est beau et ça fait plaisir à voir !
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Quelle ambiance superbe ce Cahors Blues Festival, on a vraiment l’impression que la famille du blues est réunis ici pour ce rendez-vous. Bel esprit et bon moment, on en reprendra sans modération ! Une urgence nous aura ramené plus tôt que prévus en région parisienne. Le 4 eme jour de festival semble avoir été le plus gros en terme de fréquentation, à voir les têtes d’affiche on comprend facilement : Charles Pasi dont ce n’est pas le premier passage à Cahors, et en headline le très en vogue Louis Bertignac.

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Bravo à la ville de Cahors, et bravo aux organisateurs et bénévoles, c’était une superbe édition 2015. Et à bientôt avec Lords Of Rock 😉

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2 comments

  1. quel beau compte-rendu vous nous avez fait! pour qui aime le blues sous toutes ses formes, ça devait être le paradis, et cela dans une ambiance bon enfant et dans un festival à taille humaine ! j'aurais bien aimé y être! l'année prochaine, peut-être! 

    • Merci, et ravis que ça vous ai plu ! Je confirme, un paradis du blues et du rock à taille humaine, en plein milieu de la ville de cahors en plus. Ca vaut le détour 😉

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