Interview du groupe managé par notre bien-aimé journaliste Damian Maquignaz. Des Suisses appelés à jouer dans la cour des grands?

November 7

Pour le néophyte, comment avez-vous choisi ce nom ?
Stéphane : novembre car c’est le mois qui représente le mieux notre musique et 7 car il s’agit d’un chiffre mythique.

Vous avez tous un certain nombre d’années d’expérience, pensez-vous que cela a été utile pour en arriver là où vous en êtes ?
Stéphane : C’est sûr en ce qui me concerne, je pense qu’à l’âge de 20 ans, je n’aurais tout simplement pas été capable de faire ce genre de choses. Je n’étais pas suffisamment mature pour ça.
Gil : Oui, d’ailleurs on le voit assez bien avec les membres de différents groupes qui forme un nouveau projet, les connaissances techniques et l’expérience de la scène font tout de suite la différence.

Est-ce que vos goûts personnels ont influencé la ligne à suivre et contribué ainsi à la création de ce son si particulier ?
Stéphane : En fait ça c’est fait assez simplement, Anna et moi avons en quelque sorte donné la ligne à suivre.
Gil : Il est clair que en ce qui me concerne je n’ai pas l’approche d’un batteur Metal. Mais, le style que nous proposons est quelque part la somme de nos influences respectives, dès lors, on peut dire que effectivement nous goûts musicaux ont influencé notre musique.

Est-ce que le style November 7 est appelé à évoluer dans les années à venir ?
Stéphane : C’est une bonne question. En fait je dirais que effectivement notre son va évoluer, c’est immanquable. Par contre, il n’y aura pas plus de sonorités électroniques, car on a atteint un bon équilibre de ce côté-là, mais le côté philharmonique pourrait effectivement encore évoluer et être de ce fait plus présent.
Anna : Quand Stéphane compose la musique brute, je viens ensuite poser ma voix, ce qui du coup amène des idées complémentaires du style violons ou autres. Pour l’heure on ne peut pas dire dans quelle direction on va aller. Mais pour le moment nous sommes très satisfait du résultat du deuxième album.
Gil : l’important reste de se reconnaître dans ce qu’on fait et de savoir apprendre de ses erreurs passées pour continuer à avancer. Notre public doit savoir qu’on met tout en œuvre pour atteindre nos objectifs. Rien n’est publié avant que le résultat soit excellent.

Pensez-vous que le support visuel soit indispensable pour qu’un groupe puisse percer ?
Stéphane : Avec notre style, oui c’est inévitable.
Anna : Je dirais que c’est valable pour tout les styles musicaux. Je pense qu’avec le visuel tu disposes d’un outil supplémentaire pour exprimer des sentiments, la personnalité de la chanson et du groupe. La voix, la musique c’est bien, mais avec une vidéo, c’est encore mieux. Avec le clip que l’on vient de tourner, je pense que je vais écouter "Angel" d’une manière différente.

Comment voyez-vous November 7 dans quelques années ? Vous sentez-vous prêt à bouger à l’étranger pour pouvoir vivre votre rêve jusqu’au bout ?
Anna : il faut aller où ?
Yann : où il y a du soleil !!!
Stéphane : je fais les choses de manière réfléchie, si je dois bouger personnellement ce sera parce qu’il y a du solide en fin de course. Autrement ça ne vaut pas la peine. On envoie pas mal de choses au E.-U, il faut encore qu’on s’occupe de l’Europe. On attend un peu les différents feedbacks.

Êtes-vous plutôt concert ou studio ?
Stéphane : j’adore bosser en studio, faire de l’arrangement, mais ça reste dans le but de faire du live. Quand tu vois que l’émotion passe en live, tu te rends rapidement compte que le but est atteint. Maintenant si ça n’est pas le cas pour diverses raisons techniques, il faut un peu de temps pour s’en remettre.
Yann : je dois dire que j’ai autant de plaisir en studio qu’en live bien que les émotions soient totalement différentes. Personnellement je ne me vois pas faire que du studio ou que du live, il faut un bon équilibre entre les deux facettes.
Gil : c’est vrai qu’en studio tout est un peu formaté. Quand tu es en studio tu peux prendre le temps pour aller jusqu’au bout. En live, avec des mauvaises conditions, c’est parfois relativement difficile.

Si vous deviez être une saison laquelle serait-ce ?
En cœur : L’automne !

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