Être associé à Eiffel, ça fait quel effet?
Humainement, nous nous entendons très bien. Ce fut un grand plaisir d’assurer leur première partie. Musicalement parlamt par contre, ils sont tributaires d’une autre culture, d’une autre génération. Ils véhiculent une tradition à laquelle nous n’appartenons pas.
Jouez-vous sur l’ambguïté de la non-reconnaissance de vos racines francophones?
On s’en fout complètement, pour nous le rock est universel. D’où qu’on vienne, on peut faire du rock!
Vos bons plans musicaux que personne ne connaît?
Whirlwind Heat; Does it offend you Yeah!; Ratatat.
Une époque idéale pour faire de la musique rock?
La crise économique des années 90 qui a contribué à ce que l’indie devienne mainstream.
Une phrase pour votre public?
Stuck In The Sound
Vous sentez-vous supérieur à la scène française en général?
(Grands éclats de rire, applaudissements du groupe) Palme de la meilleure question!!!
On ne peut pas dire oui. Il y a de très bons groupes, mais qui chantent en anglais. Donc ils ont de gros problèmes pour être signés sur une maison de disque en France. C’est un gros problème…
Pour quels artistes contemporains joueriez-vous au vernissage?
Bill Viola et Dan Barichasse.
La façon la plus rock’n’roll de finir un concert?
C’est de ne pas le finir!!
Ou alors que ton manager te fasse des bras d’honneurs quand tu sors de scène! Ha Ha Ha!!