Mais oui, lecteur chéri, tu ne rêves pas !! Ce sacré chanteur à la croix de bois qu’est Phil Anselmo est bel et bien de retour avec ses camarades!

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Mais oui, lecteur chéri, tu ne rêves pas !! Ce sacré chanteur à la croix de bois qu’est Phil Anselmo est bel et bien de retour avec ses camarades ! Et encore une fois, il vient nous rappeler POURQUOI on a tant de t-shirts à tête de mort dans notre armoire et sur notre torse. Car enfin, enfin depuis longtemps, le style dit metal est réhabilité. Les bûcherons continuent à bouffer du Sabbath, du Lynyrd Skynyrd et du Black Flag et se rient des tantes que sont Mudvayne ou des clowns formant Slipknot. Car la violence est morale, jeunes gens, et il ne suffit pas d’appuyer sur la pédale de disto pour passer pour un méchant.
Ce vieux Phil s’améliore avec l’âge, il ne fait plus qu’hurler mais chante carrément ! Bien sûr qu’il reste fidèle à lui-même, mais il a apparemment pris exemple sur son pote (?) Chris Cornell qui, lui, fait carrément dans le lyrique (enfin). Car dès le «Three Suns and One Star», le ton est donné : c’est bien d’avoir le rock, il faut maintenir le roll. Et ça, gamin, c’est pas donné au premier venu. «On March the Saints», comme un chant de révolte, la guerre n’est pas en Irak mais bien dans ta tête et ce depuis la sortie du premier opus, Nola, avec des «Losing All» et des «Temptation’s Wings». C’est une réelle alchimie qui passe entre les membres de Crowbar, Corrosion of Conformity, EyeHateGod et feu Pantera. Les mecs se sont gavés de metal eighties MAIS ils l’ont digéré ! Ils n’ont pas pour autant ressorti leurs stretches zébrés et leurs bandeaux, mais ils ont su attaquer leurs compositions avec une touche mélodique sans virer du côté des pédales qui jouent de l’emo. Bien! Une gommette! On subit les assauts de huit titres hargneux avant d’avoir droit à un «His Majesty the Desert», interlude très douce à l’image d’un «Jail» (vous avez tous Nola? Donc vous vous souvenez !). Et c’est reparti avec "Pillamyd" qui nous en renvoie dans les dents. Summum du summum, «Nothing in Return (Walk Away)», dernier titre, nous offre pas moins de 8 minutes 55 de bonheur et de groove. On en ressort tout ébouriffé. Miam !

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