Une première venue en territoire suisse réussie pour les cinq membres de New Young Pony Club. Le public a répondu présent, l’ambiance aussi. Pour l’occasion, les Anglais présentent leur second album, THE OPTIMIST.

NYPC

Une première venue en territoire suisse réussie pour les cinq
membres de New Young Pony Club. Le public a répondu présent, l’ambiance aussi.
Pour l’occasion, les Anglais présentent leur second album, THE OPTIMIST.

Tout d’abord, il s’agit de saluer le choix de la salle. Le
Hive club, au sein de l’un des quartiers les plus animés de Zürich
(Hardbrücke), se situe à côté des rails de train (que l’on entend d’ailleurs
passer au détour des vestiaires). Le club, en sous-sol, offre une atmosphère
très intimiste. Juste assez grand, il permet d’entasser les fans et les curieux
venus en nombre. La première partie, Engarde (duo de djs zurichois) mène à
bien sa tâche : chauffer les foules. A bloc, c’est néanmoins plus d’une
demi-heure que l’on attend ensuite l’arrivée des NYPC. Quand enfin ils font leur entrée, on se sentirait presque en
girl power attitude, toute la gent féminine s’étant rassemblée devant la scène.
La chanteuse, Tahita Bulmer, semble en grande forme et le concert débute avec “Chaos”, grande réussite du nouvel album, et marque le ton pour la
suite : ce sera dansant mais plus dark que dans le passé.

Stopper les fumeurs

Presque une heure et demie de concert s’ensuit à une allure
assez folle, clairement axé sur THE OPTIMIST (huit chansons sur
dix de la tracklist), sans oublier néanmoins les gros tubes “Ice Cream” et “The Bomb” du précédent opus (FANTASTIC PLAYROOM). On atteint des sommets avec le très bon “We Want To”. La reprise par les radios, cet été, est fort à parier. On clôt enfin, sans rappel car le groupe reste sur scène,
avec “The Get Go”. Choix pas évident car il suffit à refroidir la
foule. Pour lui dire plus aisément adieu ? Conclusion : la chanteuse est sans conteste une bête de
scène (elle réussit même à stopper les fumeurs, pour cause d’asthme), sa voix
séduit les plus exigeants et la musique des NYPC est calibrée pour les salles.
Le résultat se révèle à la hauteur et amplement satisfaisant pour un lundi
soir. S’en rappellera-t-on vraiment ? Là se situe le point faible.

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