Maris, groupe largement dominé par la présence de Joe Tschudi, vient de faire paraître son premier album sous ce nom. Très attendu et bien accueilli par la critique, l’album est présenté sur le Myspace du groupe comme ayant la consistance d’un best-of de par sa qualité. Très calme, plutôt mélancolique sans pour autant verser dans l’excès, aux accents folk, le disque est clairement l’œuvre voulu par son créateur, résultat d’un travail personnel et reflétant parfaitement l’image, enfin, la sonorité qu’il voulait en donner. Si quelques exceptions plus pop, comme le bon "Lost Myself" nous permettent de nous retrouver, l’ambiance trop calme du disque nous perd parfois dans ce coté un peu brumeux et répétitif. Les compositions sont bonnes, mais l’ensemble est un peu trop lisse et manque de contraste. La prétention de la compilation n’est pas vraiment justifiée, le disque est trop uni musicalement. Une compilation marque souvent l’évolution sonore ou musicale d’un artiste, et ce n’est hélas pas le cas ici. Trop de ballade, trop d’envies mélancoliques et trop peu de variations finissent par lasser ou nous distraire. C’est dommage, parce que les compositions ne sont pas du tout en tort. Les mélodies sont bonnes, n’allant ni dans la facilité, ni dans la complexité gratuite. Techniquement, c’est très bon aussi, mais c’est sur l’arrangement que tout se joue, dans la globalité.

Maris

FOLK De Zurich, Suisse, Joe Tschudi livre son premier album sous le nom Maris. Ce songwriter de talent se fait les crocs sur ce To Date With Fate, pas totalement maîtrisé de bout en bout. Encourageant malgré tout.

Maris, groupe largement dominé par la présence de Joe Tschudi, vient de faire
paraître son premier album sous ce nom. Très attendu et bien accueilli par la
critique, l’album est présenté sur le Myspace du groupe comme ayant la
consistance d’un best-of de par sa qualité. Très calme, plutôt mélancolique
sans pour autant verser dans l’excès, aux accents folk, le disque est
clairement l’œuvre voulu par son créateur, résultat d’un travail personnel
et reflétant parfaitement l’image, enfin, la sonorité qu’il voulait en
donner.
Si quelques exceptions plus pop, comme le bon “Lost Myself” nous permettent
de nous retrouver, l’ambiance trop calme du disque nous perd parfois dans ce
coté un peu brumeux et répétitif. Les compositions sont bonnes, mais
l’ensemble est un peu trop lisse et manque de contraste. La prétention de la
compilation n’est pas vraiment justifiée, le disque est trop uni
musicalement. Une compilation marque souvent l’évolution sonore ou musicale
d’un artiste, et ce n’est hélas pas le cas ici. Trop de ballade, trop
d’envies mélancoliques et trop peu de variations finissent par lasser ou nous
distraire. C’est dommage, parce que les compositions ne sont pas du tout en
tort. Les mélodies sont bonnes, n’allant ni dans la facilité, ni dans la
complexité gratuite. Techniquement, c’est très bon aussi, mais c’est sur
l’arrangement que tout se joue, dans la globalité.

Brumeux

Trop axé sur des guitares
folks, absence de percussions sur la majorité des titres, on sent que la griffe
de Joe Tschudi est peut-être trop présente pour donner plus de relief musicalement à ce disque.
Chaque titre de manière indépendante est vraiment plaisant. Mais n’oublions
pas que le mieux est l’ennemi du bien, et le « trop » est, hélas,
difficilement pardonnable.
Si quelques bons singles devraient se dégager de cet album, la trop grande
unité sonore finit par le desservir. Ceci ne remet pas en doute le talent du
groupe, ni de son leader, excellent mélodiste et très bon interprète.

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