Comment faire connaissance avec ce charmant et impétueux Death By Sexy ? Peut-être en s?égarant volontairement quelque part dans le désert poussiéreux de Californie, avec une vieille Buick complètement pourrie, radio grésillante, volume poussé au maximum. Ou tout simplement en pleine mégalopole de Los Angeles, le rêve américain à portée de mains?

Eagles of Death Metal

Comment faire connaissance avec ce charmant et impétueux Death By Sexy ? Peut-être en s’égarant volontairement quelque part dans le désert poussiéreux de Californie, avec une vieille Buick complètement pourrie, radio grésillante, volume poussé au maximum. Ou tout simplement en pleine mégalopole de Los Angeles, le rêve américain à portée de mains…

La dérision poussée à son paroxysme frappe d’entrée de jeu avec une pochette qui fait littéralement mal aux yeux. Le côté décalé de cette œuvre tient également pour une grande part à la voix de Jess, laquelle se joue des mélodies des guitares, entre tons nasillards et  haut perchés, jamais à contresens.

Avec ce nouvel opus, le trio Eagles of Death Metal, composé de Josh Homme (à la batterie), Jess Hughes (guitare, chant) et Timmy VanHamel (basse), revisite purement et simplement la musique chère à nos parents, vieux rockers, en y incluant une bonne dose d’imagination fertile. Le résultat se veut fortement inspiré et pourrait se rapprocher d’un bon vieux Rolling Stones.

Plusieurs influences directes et indirectes se rejoignent sur cet album, on y retrouve du blues remanié d’une façon particulièrement originale, comme sur «Bag O’Miracles». D’autres titres comme «Solid Gold» laissent deviner des sonorités fortement inspirées country alors que «Chase the Devil» sonne nettement plus Rock n’Roll années soixante. Elvis Presley peut reposer en paix, la relève est largement assurée.  Aucun genre ne semble être épargné, tous ces courants musicaux semblent avoir subi une profonde cure de jouvence avant de ce rejoindre sur cette galette et d’être catapultés sur le devant de la scène. Le côté vintage de certains morceaux, effet voulu ou non, confère à cette réalisation un côté rock old school qui n’est pas pour déplaire.

Les titres résonnent comme autant de singles en puissance, tant de part les styles utilisés que par les mélodies disparates et novatrices. Bien sur, cet album porte une fois de plus la griffe incontestable du leader de Queen of The Stone Age.

Un vrai carton ! A n’écouter qu’en pleine possession de ses moyens, sinon il y a risque de succomber à la Belle…

Une sélection Lords of Rock:

About Author

Check Also

Judas Priest – Invicible Shield

Il y a tout juste un mois, sortait le 19ème album de Judas Priest. À …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *