Festival Hautes Fréquences

PREVIEW – La troisième édition du festival Hautes Fréquences aura lieu ce weekend, le vendredi 27 et le samedi 28 mai à Leysin. Cette nouvelle édition propose une affiche variée qui va de l’électronique au rock, du psychédélisme à la transe. Le cadre privilégié de la forêt et la montagne est également un élément essentiel de cette fête des musiques actuelles et cosmopolites.

Pour la troisième année consécutive, le festival Hautes Fréquences ouvrira ses portes à Leysin avec un vaste panorama des musiques actuelles en provenance de divers endroits du monde. Cet événement privilégie la découverte de sonorités fraiches et motivantes, à travers un spectre qui va de l’électronique analogique au punk rock, en passant par l’acid house et les musiques du monde.

Le psychédélisme est la seule constante qui unit les groupes présents à Hautes Fréquences. Ce festival a connu des moments inoubliables lors des deux premières éditions, comme les concerts hypnotiques de Spectrum et Roy and The Devil Motorcycle en 2014, ainsi que Zayk, Great Black Waters et Eternal Tapestry en 2015. Cet événement reprend une tradition musicale dans la région, celle du festival de Leysin, qui avait présenté des noms comme Aphex Twin et Underworld en 1996.

Les locations d’Hautes Fréquences ont toujours été impressionnantes, que ce soit la carrière de la première édition, en haut de la montagne, de la première année, ou la forêt des suivantes. La nature y apporte un ingrédient magique et singulier qui permet une communion réelle autour de la musique. L’esprit est toujours très ludique et charmeur.

Parmi les noms présents pendant cette troisième édition, il est possible de citer The Oscillation, groupe phare de la scène de rock psyché actuelle, avec de longues chansons qui varient entre l’hypnose et le bruit. Le mexicain Rebolledo, quant à lui, propose une musique électro dense et répétitive à mi-chemin entre Berlin et l’Amérique Latine. Pour sa part, Legowelt offre une techno teintée d’acid house et marquée par les sons classiques de la house de Detroit et Chicago.

Les lausannois de la Bande à Joe seront également présents pour l’occasion avec leur rock francophone marqué par Nick Cave and The Bad Seeds et Can. Il en est de même pour les suisses allemands d’Augenwasser, qui se rapprochent plutôt des textures sonores de la Velvet Underground et Sonic Youth. Voilà ce qui est à attendre vendredi soir.

Quant au samedi, la curiosité retombe sur la Paradise Bangkok Molam International Band, un groupe thaïlandais qui reprend des sonorités traditionnelles du molam mélangées au rock et au dub, promettant une transe certaine. Les australiens de Civic Civic proposent pour leur part une musique électronique et instrumentale, basée sur les guitares, les synthés et les boites à rythmes et liée au post punk.

Cette soirée du 28 mai inclut également les italiens de The Vickers, lesquels plongent dans un rock psyché façon années 1960 qui s’approche parfois du punk rock et fait référence au son de Thee Oh Sees. La chanteuse Nidia Minaj explore quant à elle un univers radicalement différent, influencé par le rap portugais et l’afro-house.  Les suisses de Pandour (avec leur deep house ambient tintée d’instruments électriques) et de Massicot (post punk proche de The Ex et Sonic Youth) complètent une affiche centrée sur la découverte, pointue et multiculturelle.

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