C’est fait, 2021 est terminée, c’est donc l’heure du bilan pour la rédaction de Lords of Rock. En effet, après une année encore fortement marquée par cette satanée pandémie et une ré-ouverture des salles cet été, nous avons eu tout de même droit à quelques pépites durant ces douze derniers mois. Voici notre top 5.
Johnny Mafia – “Sentimental” : On vous en a parlé en long en large et en travers, ces gars de Sens sont l’avenir du rock français. S’ils sont encore jeunes, leur troisième album démontre qu’ils ont collecté une sacré expérience. Si jamais vous voyez leur nom dans une salle ou un festival près de chez vous… FONCEZ !
Recommandation d’écoute : mettre le son très (très) fort en voiture.
Turnstile – “Glow On” : Les gus de Baltimore ont eux aussi envoyé du lourd avec un troisième album explosif. Sont-ils les nouveau Rage Against The Machine ? Le renouveau de la fusion ? En tout cas cette galette est une véritable claque dans la tronche.
Recommandation d’écoute : enfiler une paire de sneakers et partir en virée sur son cruiser.
Omar Jr. – “Azul Agav” : On vous a déjà parlé d’eux, un mashup entre Naive New Beaters et Casablanca Drivers, du boum boum bien clinquant mêlé à des riffs nerveux. Ca sent bon les vacances, ça sent bon le mezcal, ça sent bon un futur duo incontournable de la scène indé frenchie.
Recommandation d’écoute : sur une plage de Cancùn pendant une battle de shot de mezcal.
Requin Chagrin – “Bye Bye Baby” : Petite protégée de KMS Disques, le label de Nicola Sirkis, Marion Brunetto s’affirme comme une alternative à toutes ces chanteuses pop qu’on attend trop sur les ondes grand public. Requin Chagrin c’est autre chose, c’est une rythmique sans pareille égale et une qualité de texte rarement vue en France ces dernières années. Certains détracteurs diront que c’est la voix de Marion qui gâche, nous dirons simplement qu’elle apporte un côté hypnotique et entêtant sur tous les morceaux.
Recommandation d’écoute : bien installé dans un Voltaire, un Marguerite Duras sous les yeux.
Amyl and The Sniffers – “Confort To Me” : On parlait de voix clivante, on est servi avec Amy Taylor. L’australienne a éclaboussé la scène punk cette année avec un deuxième opus dans la lignée du premier : un son cradingue, un chant parlé/chanté et des guitares qui partent dans tous les sens. Une dégueulasserie dont on ne peut pas se passer.
Recommandation d’écoute : dans un bar un peu déglingue, l’oreille collée à l’enceinte et la bouche collée à une pinte.
Bonne et heureuse putain d’année 2022 à toutes et à tous !