SUPPLY AND DEPEND commence plutôt bien avec "Toil", tributaire d'un hardcore métal de style new-yorkais, abrasif et dissonnant, dans lequel les hurlement font écho aux alternances rythmiques et guitares tantôt lourdes et lentes, tantôt rapides et enragées. C'est brutal et ça fait plaisir. "Profite Over People" en remet une couche, immédiatement, et nous tabasse à nouveau. Mais qui sont ces types? Il s'agit d'un duo de Long Island, né des cendres de From Autumn To Ashes. Enregistré par Andrew Schneider, déjà responsable des albums de Pelican ou Cave In, Warship conserve un côté poisseux et pourrait s'écouter instrumental. On sent néanmoins que Francis Mark éprouve un plaisir énorme à s'égosiller jusqu'à rupture du larynx sur la plupart des titres. Et lorsqu'il chante plus doucement, on ne lui en veut pas, c'est de bonne guerre, même si ces passages-là sont de loin les moins bons, malgré quelques exceptions. Tristesse d'une époque, Linkin Park et ses sbires sont passés par là, mais aucune séquelle grave chez Warship, heureusement. La motivation qui anime la formation, qui affirme en premier lieu faire de la musique que ses membres mêmes auraient du plaisir à écouter avec ou sans succès à la clé, est touchante de sincérité et telle passion mérite respect.

Warship

SUPPLY AND DEPEND commence plutôt bien avec "Toil", tributaire d’un hardcore métal de style new-yorkais, abrasif et dissonnant, dans lequel les hurlement font écho aux alternances rythmiques et guitares tantôt lourdes et lentes, tantôt rapides et enragées. C’est brutal et ça fait plaisir. "Profite Over People" en remet une couche, immédiatement, et nous tabasse à nouveau. Mais qui sont ces types? Il s’agit d’un duo de Long Island, né des cendres de From Autumn To Ashes. Enregistré par Andrew Schneider, déjà responsable des albums de Pelican ou Cave In, Warship conserve un côté poisseux et pourrait s’écouter instrumental. On sent néanmoins que Francis Mark éprouve un plaisir énorme à s’égosiller jusqu’à rupture du larynx sur la plupart des titres. Et lorsqu’il chante plus doucement, on ne lui en veut pas, c’est de bonne guerre, même si ces passages-là sont de loin les moins bons, malgré quelques exceptions. Tristesse d’une époque, Linkin Park et ses sbires sont passés par là, mais aucune séquelle grave chez Warship, heureusement. La motivation qui anime la formation, qui affirme en premier lieu faire de la musique que ses membres mêmes auraient du plaisir à écouter avec ou sans succès à la clé, est touchante de sincérité et telle passion mérite respect.

Bien que musicalement déjà entendu des centaines de fois, le style ravage le tympan, la qualité des compositions est bonne et on ne se lasse pas. Mis à part le morceau "Lousy Horoscope", inutile, superflu et nul, le reste de l’album vaut le détour pour tous les nostalgiques, vieux de la veille et adolescents aux grands frères inspirés et inspirants, qui à l’écoute de Warship ne manqueront pas de ressortir leurs vieux CDs de Snapcase et consorts!

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