Thunder

Alors qu’on se le dise tout de suite, sans passer par quatre chemins, en un mot commençant : je ne connaissais absolument pas Thunder. « Connais pas c’ui’la ! Inconnu au bataillon » tout comme Sheraff. Du coup, en tant que jeune bleu dans l’univers Thunder je n’aurai peut-être pas un avis aussi précis qu’un fan de la première heure sur l’œuvre …1989…j’avais 7 ans……hummmm(je réfléchis) j’écoutais AC/DC , les GN’R et les Musclés à cette époque, mais pas Thunder… du coup mon œil neuf et mes oreilles rock’n rolleuses vont essayer de trouver les mots pour ne pas froisser les fans de la première heure et vous donnez envie à vous, lecteur assidus de Lords of Rock, qui, chaque jour attendez avec impatience les nouvelles chroniques CD, d’écouter cette bonne surprise sortie en Février dernier. Bon j’ai quand même été faire un tour dans la discographie du groupe pour avoir une petite vue d’ensemble sur l’œuvre. Sinon comment être plus ou moins juste ?

Alors Thunder, c’est quoi? C’est qui ? Et bien ça nous vient d’Angleterre. London plus précisément (oui j’suis bilingue). Et en écoutant cet album on retrouve bien les influences musicales de ce pays. Et on ne peut s’empêcher de penser à  Kiss ou encore Scorpions….Wouah ! J’ai vu des cheveux longs se dresser sur vos têtes façon Marge…ça va ! C’est une blague ! Je sais bien que Kiss n’est pas Anglais mais Australien -_- ! Ok j’arrête ! On retrouve  donc, 7ans après la sorti de BANG (2008) le groupe dans sa version quasi originale. Avec Danny Bowes au chant (et co-fondateur du groupe), Luke Morley à la guitare (l’autre co-fondateur), Gary James à la batterie et en troisième bassiste de l’histoire du groupe Chris Child. (Merci Wikipédia pour ces informations)

Bon plus sérieusement, WONDER DAYS est un bon album hard rock avec tous les ingrédients musicaux nécessaires pour vous faire battre du pied et secouer la tête en rythme. Et aussi pourquoi pas, de crier "MEGATEUF WAYNE !" Des riffs qui accrochent et des mélodies qui donnent le pep’s  avec "Wonder Days", "When The Music Played" (ma préférée), "Black Water" ou encore "The Thing I Want".

Des sonorités « surprenantes » Folk à tendance médiévale avec The Rain, où une mandoline accompagne la voix du chanteur et lui donne un ton un peu LED ZEP. On aura le droit de tâtonner le heavy, avec "The Prophet", qui m’a rappelé le « tintintin tintintin tintintin » célèbre d’Iron Maiden.

Bien entendu, ajoutez à ça une petite ballade (parce que oui, les hard rockeurs sont aussi très sensible) et "Broken", se pose bien là ! Intro piano triste, un peu cliché dans le refrain…..mmmmhh…ouai on s’imagine bien à la place de la pauvre Liv Tyler qui regarde son papa se sacrifier pour sauver la terre d’un astéroïde méchant. Bon pour le coup, là c’est une histoire d’amour triste que Danny Bowes nous raconte, pas d’astéroïde en vue. Il y a un peu d’Aerosmith dans cette chanson. Le refrain qui vous fait serrer le poing sur la poitrine le regard vers l’horizon avec la petite larme qui coule.

L’album se clôture avec "I love the Week end", un titre rock aux sonorités traditionnelles que Marty Macfly aurait pu jouer devant ses parents ! Chuck Berry n’est pas loin.

Du coup, pour les bleus comme moi, et amateurs de Hard Rock, WONDER DAYS coulera tout seul dans vos oreilles. Peut-être que les plus exigeants qui recherchent du techniques et des compos « compliquées »  trouveront ça un peu trop « soupe » mais pour les fans, j’imagine que Thunder, vous aura une nouvelle fois procuré beaucoup de plaisir. Alors, Megateuf ou pas ? 

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