Pour présenter son nouvel album JE SUIS AU PARADIS, Thomas Fersen est redescendu sur terre en compagnie de toutes ses créatures surnaturelles… Tellement surnaturelles, qu’elles ont réussi à faire planter l’enregistreur… Certaines réponses repartiront avec l’artiste, d’autres heureusement auront pu être sauvées dans le disque dur cérébral de votre dévoué chroniqueur. Entretien.

Thomas Fersen

INTERVIEW Pour présenter son nouvel album JE SUIS AU PARADIS, Thomas Fersen est redescendu sur terre en compagnie de toutes ses créatures surnaturelles… Tellement surnaturelles, qu’elles ont réussi à faire planter l’enregistreur… Certaines réponses repartiront avec l’artiste, d’autres heureusement auront pu être sauvées dans le disque dur cérébral de votre dévoué chroniqueur. Entretien.

 

 

« Je me réfugie dans ce genre de pensées car j’y suis bien »

 

 

Lords Of Rock : Nouvel album, nouvel univers. Les personnages de la nuit, est-ce que vous suivez la mode actuelle des vampires ?

Je ne vais pas tellement voir ces films-là, non. C’est juste que lorsque je range mon instrument dans sa boîte, je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux vampires, c’est la même chose quand la nuit tombe. J’avais commencé l’histoire d’un violon à qui j’attribuais une personnalité. Ca me plait Dracula, mais finalement j’ai raconté l’histoire du violoniste.

Est-ce qu’on peut parler d’un concept album ?

Non, quand je commence à écrire je n’ai pas toute la chose dans ma tête, je ne la couche pas sur le papier, je tâtonne. Et puis petit à petit effectivement je suis dans un environnement et ça commence à se dessiner. Et là je vois bien qu’il y a une école, il y a un style, c’est romantique. A partir de là c’est conscient, mais au départ, non. Et pour moi le concept album c’est quand on écrit sur un thème et ce n’est pas ce que je fais.

Etiez-vous d’humeur un peu sombre ou mélancolique pour la composition de l’album ?

Sombre, non. C’est plutôt que je me réfugie dans ce genre de pensées car j’y suis bien. Et une fois que j’y suis les idées arrivent, les personnages se créent et ces personnages m’aident finalement à ressortir de ces pensées.

Est-ce que le côté nonchalant que vous savez si bien utiliser en live est véridique ? Quelle est la part de jeu ?

Je suis nonchalant, c’est ma personnalité…

Notre webzine est spécialisé dans le rock, je voulais savoir s’il y a des artistes de rock qui vous ont influencé dans votre carrière ?

Naturellement, j’ai toujours écouté du rock. Quand j’étais gamin dans les années 70, j’écoutais les disques de ma sœur. Il y a eu Led Zeppelin, les Beatles, les Rolling Stones, tous ces trucs. Ensuite c’était les Clash et le punk. Le matin, j’écoutais les Clash avant d’aller à l’école et toute la journée, ça me suivait. Et d’ailleurs le rock actuel est toujours influencé par cette période. Tu écoutes un truc, ça sonne comme les Kinks, ensuite tu entends un chanteur, il y a quelque chose de punk dans la voix. Il n’y a rien de nouveau finalement.

Et parmi les artistes français, lesquels sont des références, des influences ?

Comme je te l’ai dit, pour moi c’était plutôt le rock, mais j’ai commencé à écouter des artistes français lorsque j’ai composé mes premières chansons. C’était d’abord Trenet, puis il y a eu des gars comme Ferré, Brassens ou encore Jacques Higelin.

Est-ce qu’un clip est prévu pour ce nouvel album ?

Non pas pour l’instant en tout cas, ce n’est pas dans mes projets. Et pour quelle diffusion ? Si j’en fais un je saurai avec qui travailler, mais ce n’est pas dans les plans.

Est-ce qu’on peut dire que Thomas Fersen a une vie rock n’roll ?

Ca dépend quand… Non mais je trouve que ce sont des concepts un peu dépassés. C’est un peu comme une marque déposée genre le gruyère, tu vois. Des que tu fais quelque chose tu rentres dans une catégorie, et ce genre de truc ce n’est pas trop pour moi.

Et ces journées promos, ce n’est pas trop ennuyeux de répondre à toutes ces questions ?

Ce n’est pas toute l’année non plus… Je n’ai pas à me plaindre de faire de la promo. Non ça va, c’est un exercice qui ne me dérange pas, au contraire, j’aime bien rencontrer des gens, discuter, échanger. Et c’est agréable de pouvoir changer de pays pour faire la promo. En Suisse, en Belgique ou Québec, c’est génial de faire partie de ce monde de la francophonie. Parfois j’envie les artistes anglo-saxons de pouvoir faire encore plus au niveau mondial. Mais ici en Suisse, je me sens bien, il y a un côté « grande famille » que j’aime beaucoup.

Pour finir, j’ai un message personnel de ma femme, qui souhaiterait savoir quand est-ce que vous venez manger à la maison ?

(Rires)… Il me faudrait plusieurs vies…. et manger plusieurs fois par jour. Mais c’est gentil, tu lui passeras le bonjour !

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