Non, The Whitest Boy Alive n’est pas un groupe de punk white power douteux. S’ils sont les garçons les plus blancs en vie, c’est plutôt que leur origine nordique et allemande font qu’ils n’ont pas bronzé depuis des années. S’ils sont blancs comme neige, c’est aussi parce que ce sont des gentils garçons timides et amoureux. Mené par Erlend Øye (si si, Kings of Convenience), le groupe se fait connaître en 2006 avec le tube “Burning“ : titre obsédant et dansant qui rend fou par sa simplicité. Un premier album résussi, mais qui souffrait d’un sérieux déséquilibre entre un hit single et d’autres pistes moins intéressantes, mais qui se démarquait par un son unique : basse omniprésente, batterie simpliste et son de guitare propre, proche, dans une certaine mesure, aux deux premiers albums de The Cure.

The Whitest Boy Alive

Non, The Whitest Boy Alive n’est pas un groupe de punk white power douteux. S’ils sont les garçons les plus blancs en vie, c’est plutôt que leurs origines nordiques et allemandes font qu’ils n’ont pas bronzé depuis des années. S’ils sont blancs comme neige, c’est aussi parce que ce sont des gentils garçons timides et amoureux. Mené par Erlend Øye (si si, Kings of Convenience), le groupe se fait connaître en 2006 avec le tube “Burning“ : titre obsédant et dansant qui rend fou par sa simplicité. Un premier album résussi, mais qui souffrait d’un sérieux déséquilibre entre un hit single et d’autres pistes moins intéressantes, mais qui se démarquait par un son unique : basse omniprésente, batterie simpliste et son de guitare propre, proche, dans une certaine mesure, aux deux premiers albums de The Cure.

Début 2009, c’est reparti donc, avec RULES, et la première chose qui nous vient à l’esprit c’est que, non, rien n’a changé : même pochette noir et blanche par Geoff McFetridge, même son de basse, même rythmique etc… Seul point changement majeur : Daniel Nentwig et son Rhodes magique (il fait une démo assez convaincante de ses talents ici) et avec ça, le groupe prend une autre ampleur. Certains morceaux deviennent alors presque dance, tandis que chez certains on se rapproche de la lounge music (oui, ce mot fait peur, je sais). Il suffit d’écouter la dernière piste, “Island“ (la plus réussie de l’album) pour se rendre compte qu’un morceau peut être puissant sans passer par la case noise et larsen. The Whitest Boy Alive, c’est comme une recette de grand-mère de fondant au chocolat : on a l’impression de gouter au divin alors que les ingrédients sont extrêmement simples. Tout est si bien arrangé, si bien produit, que l’on craint le live, car un son simple sans les artifices du studio peut rapidement se transformer en son pauvre.

Vous l’aurez compris le dernier Whitest Boy Alive est une réussite. Léger, frais, dansant, voilà un groupe qui rentre définitivement dans la catégorie “Healing & Easy Listening”. Un CD qui rend heureux (peut-être naïvement), et qui donne envie de faire une bataille de coussin sur grand lit avec une fille qui rit au éclat et qui dit « arrête, arrête », mais qui a bien vu la bosse dans le jeans trop serré du garçon.

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