Richard Ashcroft is a stupid fuck. Evitons de le mettre en français afin d'éviter que la rédaction en cheffe ne nous censure. Non mais, avouez : premier album médiocre, deuxième : déjà vachement mieux avec des titres comme...

The Verve

Richard Ashcroft is a stupid fuck. Evitons de le mettre en français afin d’éviter que la rédaction en cheffe ne nous censure. Non mais, avouez : premier album médiocre, deuxième : déjà vachement mieux avec des titres comme “History”, “This Is Music”, “No Knock On My Door” etc. Il reste bien sûr encore des mièvreries pinkfloydiennes (déjà que le modèle n’est pas très heureux) telles que “Life’s An Ocean” ou encore le titre éponyme, “A Northern Soul”.

Puis vient le bien nommé Urban Hymns. Avec bien sûr des “Bittersweet Symphony” ou des “Drugs Don’t Work”, mais aussi des “Come On” ou des “Rolling People”, incroyables, zeppeliniens, aériens, destructeurs. Toujours et encore subsistent les démons du groupe : des merdes sans nom comme “Neon Wilderness” ou “Catching The Butterfly” sont présentes sur cet excellent album. Puis Richard jette l’éponge, tensions internes obligent, et s’essaie en solo avec un premier album magnifique même s’il a mal vieilli (Alone With Everybody), un deuxième plus discret (Human Conditions) et enfin un troisième nettement meilleur (Keys To The World – souvenez-vous de “Break The Night With Colour” : à pleurer).

Puis, The Verve se reforme en 2007. En concert c’est la quasi-totalité de Urban Hymns qui est jouée plus quelques bons titres de A Northern Soul ainsi que deux autres : une espèce de soupe tellement soupe qu’elle ne peut que provenir du premier album (le doute s’installera dès l’écoute de Fourth), mais aussi un nouveau titre : “Love Is Noise”. Déjà sur les ondes c’est scotchant, mais en concert c’est comme si Dieu Tout Puissant prenait la forme du son. Ma. La. De. Mais tout ça, c’était avant le drame…

Obtention du précieux sésame – Fourth – et hop! dans platine. On appuie sur play ! Et là, tout dégringole. Si “Sit And Wonder ” rappelle les ambiances du premier album, ce titre reste passable, quoi qu’il ait pu faire une bonne face B. Il annonce très bien l’album en fait : pas vraiment de versets ou de refrains, une monstre jam linéaire; ça fera toujours un morceau. Puis “Love Is Noise”, qu’on connait et sur lequel on ne reviendra pas. “Rather Be” est un mélange entre les pires instants de Verve (puisqu’au début ils n’avaient pas la particule « The ») et les bons moments de Alone With Everybody. Et figurez-vous que  “Rather Be” est le deuxième single issu de cette flasque galette ! Vient ensuite l’inconsistant “Judas”….

On commence à se dire qu’on va s’emmerder ferme en écoutant cet album. C’est dimanche matin et votre copine vous lance des « Il pense à mettre des mélodies dans ses chansons ou non ? » ou encore des « Il est pas très inspiré… ou un peu dans son trip ! » ce à quoi vous répondez (sans trop y croire) « ‘tend, ça va venir ! » Puis dès les premières notes de “Numbness”, le destin de Forth est scellé : les inspirations ont bel et bien été puisées dans les acides, Ashcroft continue de chanter pieds nus sur son tapis à la con, mains aux Cieux. La pochette de l’album en dit décidément long sur l’état du (des ?) personnages, “Valium Skies”, toutes ces conneries. L’équipe plane complètement. “I See Houses”. Fun houses, ouais ! Ces labyrinthes de miroirs ! Moi aussi je peux trouver des titres psychés : “My Kaleidoscope Mind”, “Black Silverspoon”… et j’en passe et des plus mauvais ! Vas-y Juju, tiens le rythme à la batterie, Manu, tu continues ces notes de basses encore et encore et toi le Jimi de la bande, ben improvise sur ce bordel et moi je trouverai bien des trucs pathético-psychédéliques pseudo-poétiques à dire.

Voilà le tableau. C’est à croire que The Verve veut persévérer dans ce qu’il fait de plus mauvais, qu’il n’a sorti Urban Hymns que pour récolter suffisamment de fonds et continuer à sortir des daubes cramées du cerveau. Alors oui, Richard Ashcroft is a stupid fuck ! Tout bousiller ainsi au nom de quoi ? De la liberté artistique ? S’il vous plaît… Il n’aurait jamais, ô grand jamais écrit “Love Is Noise”, ç’aurait été de la prostitution ! Notez : Mondrian était bien capable de merveilles mais c’est la pire de ses mochetés que L’Oréal a choisi comme logo. Alors cet album va peut-être plaire qui sait ? Passez-le donc en boucle sur la place de la Riponne, vous aurez une horde de marginaux sûrs d’avoir affaire à Dieu !

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