On vous le disait, le folk-rock est décidément revenu en force ces derniers temps. Si nos amis suisses alémaniques s’éclatent avec Henrik Belden, nous on a Chris Wicky et ses Sad Riders. Comme vous le savez sans doute, le cowboy Wicky œuvre d’habitude avec le groupe lausannois Favez, mais s’autorise parfois quelques virées dans l’Americana de ses idoles (Bruce Springsteen, Johnny Cash, Neil Diamond). Le voici donc de retour avec les Sad Riders et son deuxième album IN THE END WE ALWAYS WIN.

The Sad Riders

Les Sad Riders sont lausannois, mais vont puiser leur inspiration au fin fond de l’Amérique profonde. Retour aux sources ?

 

On vous le disait, le folk-rock est décidément revenu en force ces derniers temps. Si nos amis suisses alémaniques s’éclatent avec Henrik Belden, nous on a Chris Wicky et ses Sad Riders. Comme vous le savez sans doute, le cowboy Wicky œuvre d’habitude avec le groupe lausannois Favez, mais s’autorise parfois quelques virées dans l’Americana de ses idoles (Bruce Springsteen, Johnny Cash, Neil Diamond). Le voici donc de retour avec les Sad Riders et son deuxième album IN THE END WE ALWAYS WIN.

 

L’univers des Sad Riders est bien différent de Favez. On enlève déjà la distorsion rock n’roll, on remplace la guitare électrique par une acoustique et on s’assied. Les concerts des Sad Riders sont en effet dans un registre très intimistes et les titres s’écoutent de manière attentive.
Sur l’album il y a tout de même quelques titres énergiques dont “Travel Night” et “Professional Man” qui ont une consonance très Springsteen, mais de manière générale on navigue dans l’intimité acoustique du chanteur où les textes de Wicky prennent toute leur importance.
Qui dit americana dit forcément country, on retrouve ces influences sur “Mr Porter” et “You Can’t Go Wrong”, deux morceaux entrainants qui nous plongent bien dans le cœur des Etats-Unis.
Citons un titre intéressant, “Baby Dancing Over The Sun”, avec un piano bluesy qui sonne saloon et qui est très chouette. En avant pour le rodéo ! Pour le reste, on vous l’a dit, du folk très léger, souvent mélancolique et agréable. En fin d’album on s’émeut sur “All The Dreams We Had Before” où Wicky parle de son père.

 

Ce n’est pas les Favez

 

IN THE END WE ALWAYS WIN est un album qui s’écoute à toute heure de la journée, c’est un album à conseiller, il fait bon l’avoir dans sa collection, mais ce n’est pas les Favez. Chris Wicky prend en tout cas beaucoup de plaisir à faire partager cet univers folk lors de ses apparitions scéniques. Les Sad Riders étaient en concert par chez nous ces derniers temps, vous les avez peut-être croisé en première partie de Piers Faccini ou de Minor Majority. Actuellement ils sont du côté de la Suisse Allemande, mais il y a fort à parier qu’ils seront de retour en Romandie pour les festivals cet été.
A noter la participation de la charmante chanteuse Heidi Happy (voir clip ci-dessous) qui pose sa voix et qui s’est occupée de l’arrangement des cordes.

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