Quatrième album studio du groupe danois, IN AND OUT OF CONTROL semble musicalement être le résultat d’une cure de bonne humeur avant que les thématiques glauques ne nous rappellent à l’ordre. Quatre longues années après le luxuriant LUST, LUST, LUST, une halte aux Docks passé quasiment inaperçue et une présence plus remarquée au Paléo 2008, ce nouvel opus ne bouscule pas vraiment les oreilles et voit le son Raveonettes s’essouffler sous des aspérités plus pop-gentillettes.

The Raveonettes

Le duo des Raveonettes sort un quatrième opus qui ne va pas révolutionner le monde musical. A quand un vrai album référence?

 

Quatrième album studio du groupe danois, IN AND OUT OF CONTROL semble musicalement être le résultat d’une cure de bonne humeur avant que les thématiques glauques ne nous rappellent à l’ordre. Quatre longues années après le luxuriant LUST, LUST, LUST, une halte aux Docks passé quasiment inaperçue et une présence plus remarquée au Paléo 2008, ce nouvel opus ne bouscule pas vraiment les oreilles et voit le son Raveonettes s’essouffler sous des aspérités plus pop-gentillettes. Ils nous l’avaient promis comme le plus « poppiest » de la série. Moins psyché-sombre, plus léger, aux refrains lissés, l’album s’appuie pourtant toujours sur l’union passionnée entre des mélodies chewing gum et un mur du son d’une densité verdoyante, ce qui compose le fond de commerce du duo. On regrette tout de même les sombrées westerniennes de CHAIN GANG OF LOVE et de PRETTY IN BLACK, les deux albums révélateurs qui avaient tout du charme inédit. La réverb’ et le fuzz qui donnent au son des Raveonettes toute sa profondeur sont toujours au rendez-vous, mais plus timidement entraînés dans la dance.

 

Un bon disque, ni moins, ni plus, ou inversement.

 

La douceur rétro des voix de Sharin Foo (monsieur) et de Sune Rose Wagner (madame) s’entremêlent toujours parfaitement, mais les riffs sonnent réchauffés, surtout sur “Last Dance”, qui reste cependant l’un des meilleurs titres de la galette. On peut regretter cette tendance à toujours baisser l’intensité musicale quand s’entonne le chant : en plus de calmer la pulsion, cela en rend la structure un peu répétitive. Mais plus loin, “D.R.U.G.S” offre lui un contraste appréciable entre ces 11 titres qui se suivent et se ressemblent un poil trop. L’ambiance western-glam est de retour à sa suite avec “Breaking Into Cars”, avant que l’album ne se termine sur un fond de « bruit des vagues pour se relaxer » un peu sablonneux. D’un calme… Donc, rien de vraiment entraînant, mais le tout s’apprécie quand-même avec joie. Un bon disque, ni moins, ni plus, ou inversement.

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One comment

  1. …ou inversément…
    Sharin Foo (monsieur) et de Sune Rose Wagner (madame): c’est juste l’inverse en fait 🙂 mais j’avoue: ces deux-là ne font pas dans le facile niveau prénoms et noms de famille. Sinon le titre en vidéo est bien gentillet… je m’en vais réecouter les 2 premiers albums.

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