The Koobiacs

Approchez braves gens. Le quartet vous invite à découvrir myriades de compos bien senties, qui donnent envie de se secouer dans tous les sens. Ici le maître mot est ambiance. Les grattes sont posées là où il faut et la basse fait remuer le sol, le reste, les rythmiciens : chanteur et batteur, s’en occupent.

Dix titres qui ne se laissent pas poser une étiquette facilement. "Dirt Run" très indé avec ses sonorités folles et "Catalan Girl" et son côté pop britannique, laissent toutefois planer le spectre des influences du quartet. Et si les influences penchent du côté « dandy and roll » ( NDR je veux des droits pour cette appellation !) des meilleurs standards britanniques, il est largement conseillé de ne pas poser une étiquette définitive à ce groupe, qui s’aventure avec succès dans des vocalises et des mélodies  qui font mouche (Chemistry). L’univers des Genevois emmène l’auditeur dans le giron du rock rythmique et le très beau "Earthquake" donne furieusement l’envie de remuer.

 

 

Alors bien sûr, on regrette parfois que le disque n’exploite pas davantage ce côté noise que l’on ressent très bien dans les syncopes de "Whisky" et dans "Double-dragon". Ce côté un peu crade qui laisse traîner les notes au fond du temps et confère un brin de folie supplémentaire à l’ensemble. Quoiqu’il en soit on passe du bon temps à l’écoute de The Koobiacs. À suivre donc et à découvrir sur scène.

 

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