Il y a presque un an, je suis tombé chez mon disquaire préféré sur un vinyle avec photo d'un vieux piano sur la couverture, en tournant le 33 tours, je découvrais une image d'un mec fringué comme dans les années 50 avec une Gibson vintage et l'air complètement possédé. Rapidement je me suis dis "ça me semble sympa tout ça". En faisant tourner la galette, je comprenais que je ne m'étais pas trompé. La musique qui sortait de cet album (intitulé simplement : THE JIM JONES REVUE) était si puissante et si distordue que je ne pouvais pas m'arrêtais de bouger ma tête et même mes pieds. Du rock'n'roll à la sauce vintage complètement surboosté par une patate et une violence des plus punk. Les morceaux semblaient être du Jerry Lee Lewis à 24 ans ayant écouté pendant des heures le MC5 et n'ayant pas oublié de se shooter au speed. Pour résumer tout ça, on pouvait dire : The Jim Jones Revue m'ont vraiment claqué la gueule dans le jukebox.

The Jim Jones Revue

De Londres, un quintette emmené par un certain Jim Jones. Et un vrai bon album de rock. Enfin, un sursaut d’orgeuil agressif en ces jours de grand froid.

 

Il y a presque un an, je suis tombé chez mon disquaire préféré sur un vinyle avec photo d’un vieux piano sur la couverture, en tournant le 33 tours, je découvrais une image d’un mec fringué comme dans les années 50 avec une Gibson vintage et l’air complètement possédé. Rapidement je me suis dis “ça me semble sympa tout ça”. En faisant tourner la galette, je comprenais que je ne m’étais pas trompé.
La musique qui sortait de cet album (intitulé simplement : THE JIM JONES REVUE) était si puissante et si distordue que je ne pouvais pas m’arrêtais de bouger ma tête et même mes pieds. Du rock’n’roll à la sauce vintage complètement surboosté par une patate et une violence des plus punk. Les morceaux semblaient être du Jerry Lee Lewis à 24 ans ayant écouté pendant des heures le MC5 et n’ayant pas oublié de se shooter au speed. Pour résumer tout ça, on pouvait dire : The Jim Jones Revue m’ont vraiment claqué la gueule devant le jukebox.

 

Claqué la gueule devant le jukebox

 

Voilà que simplement un an après cet album explosif, ils reviennent. Employant une fois de plus la même méthode, c’est-à-dire des amplis tournés jusqu’à onze et un micro distordu à mort. Mais ils font encore plus dans la facilité car la moitié de l’album est carrément recyclé de leur premier LP. Mais en agrémentant tout ça de deux nouveaux titres et d’une reprise de Elvis et une autre de Little Richard. Le résultat est donc un peu décevant pour les fans qui ont déjà le premier album. Mais pour ceux qui ne l’ont pas, vous pouvez réparer cette faute en achetant ce HERE TO SAVE YOUR SOUL et en vous défoulant sur des chansons enragées comme “Rock N Roll Psychosis”, “The Princess And The Frogs”, “Cement Mixer”, et également sur le nouveau single “Elemental” qui prouve que le groupe après avoir tourné toute l’année passée ne s’est toujours pas assagi et qu’ils resteront encore un moment parmi nous pour sauver notre âme et nous détruire les oreilles avec leur rock’n’roll de sauvages.

 

 

 

 

A conseiller vivement aux personnes en manque d’émotion forte et un peu blasé qui ose dire haut et fort : Le rock’n’roll est mort. Les Jim Jones nous prouvent qu’avec la passion et l’énergie cette musique est encore vivante et bien présente. Un groupe à ne pas manquer en live car il arrivera forcément à vous rendre complètement excité et à vous faire hurler en tapant tout le monde dans un pogo incontrôlable.

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