Dès que l'on fait tourner la galette, on retrouve le groupe là où on l'avait laissé. Grande et unique différence : le son. Et oui contrairement aux derniers albums au bord du larsen celui là est bien mieux mixé. Est-ce qu'ils s'éloignent de leur racine garage pour autant ? Je ne crois pas. Les morceaux avoisinent toujours les trois minutes (au maximum!) et Jim est toujours autant criard. Le grand problème c'est que ce genre de musique peut vite lasser. On a quand même souvent l'impression d'entendre les mêmes chansons. On était surpris à l'époque des premiers albums car on avait l'impression que depuis Bunker Hill personne n'avait osé envoyer autant de décibels et de cris dans un micro en un aussi petit lapse de temps. Mais est-ce que la recette peut continuer pendant des années ? C'est encore à prouver. En live bien sûr, le groupe offre tout ce qu'on peut imaginer, mais en studio, le groupe se retrouve vite à se répéter

The Jim Jones Revue

ROCK N’ROLL Voilà que la bande à Jim est de retour une nouvelle fois. 3 albums en 3 ans. En
même temps ce n’est pas la musique qui demande le plus de réflexion à composer.
Effectivement le rock n roll sauvage des Jim Jones Revue se rapproche plus du
punk rock que du jazz expérimental, et c’est bien ça qui nous fait plaisir.

Dès que l’on fait tourner la
galette, on retrouve le groupe là où on l’avait laissé. Grande et unique
différence : le son. Et oui contrairement aux derniers albums au bord du larsen
celui là est bien mieux mixé. Est-ce qu’ils s’éloignent de leur racine garage
pour autant ? Je ne crois pas. Les morceaux avoisinent toujours les trois
minutes (au maximum!) et Jim est toujours autant criard. Le grand problème
c’est que ce genre de musique peut vite lasser. On a quand même souvent
l’impression d’entendre les mêmes chansons. On était surpris à l’époque des
premiers albums car on avait l’impression que depuis Bunker Hill  personne
n’avait osé envoyer autant de décibels et de cris dans un micro en un aussi
petit lapse de temps. Mais est-ce que la recette peut continuer pendant des
années ? C’est encore à prouver. En live bien sûr, le groupe offre tout ce
qu’on peut imaginer, mais en studio, le groupe se retrouve vite à se répéter.
Certes c’est toujours un plaisir d’entendre ce style de musique, mais on va
vite ressortir l’album de notre chaine hi-fi ou avec chance sortir le vinyle de
notre platine. Des chansons comme “High Horse” ou “Big Len” sont toujours
autant efficaces, on retiendra également “Premeditated” qui change légèrement
d’esprit. Les fans seront surpris de revoir “Elemental” et “Burning Your
House Down” déjà présent sur leur dernier HERE TO SAVE YOUR SOUL. Cette fois en
version un peu plus lisse cependant.

Des
chœurs complètement fous et un solo de basse des plus dégueulasse

Le pianiste du groupe Elliot
Mortimer est encore plus présent que sur les deux dernières galettes et
c’est un vrai plaisir de l’entendre monter et descendre son piano au son
pourri. Jerry Lee Lewis a sa relève déjà assurée. “Shoot First” est un bon
exemple de la dextérité du rocker. “Killin’ Spree” est une des chanson les plus
fun de l’album, avec des chœurs complètement fous et un solo de basse des plus
dégueulasse. Une chanson un peu différente, et c’est tant mieux. Dans
l’ensemble, l’album est une suite logique sans aucune surprise. Les fans seront
ravis d’avoir quelques chansons sauvages en plus et ceux qui ne connaissaient
pas seront ravis de tomber sur un groupe sortit d’une autre époque. Mais on se
demande si dans le futur le groupe pourra sortir des clubs underground pour se
retrouver sur des grandes scènes, (ils seront d’ailleurs au Big Day Out 2011),
ou si ils se satisferont d’une carrière comme celle qu’ils ont déjà. 

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