Après une longue absence, The Failures is back ! Le groupe de Soleure a en effet pris du bon temps durant une dizaine d’années avant de se remettre au travail pour la sortie de CHEAPEST ROCK. Et s’il a fallu autant de temps aux soleurois pour se retrouver et repartir dans l’écriture d’un nouvel opus, cela valait le coup d’attendre. Le résultat est très bon pour un groupe qui ne se prend pas la tête, mais qui au contraire se contente de jouer du rock, juste par amour de la musique. Le groupe de Soleure a néanmoins un passé étonnant, et n’oublions pas qu’il faisait partie des poids lourds du rock suisse. En effet, le groupe a de nombreux albums derrière lui depuis sa formation en 1987. Les tournées européennes et américaines ont rythmés le quotidien de nos helvètes dans les années 90

The Failures

Rock Bien
qu’ils ne fassent pas (plus) énormément parler d’eux, The Failures est une
valeur sure dans notre paysage musical helvétique. Ils sont de retour avec un nouvel album qui se veut rock!

Après
une longue absence, The Failures is back ! Le groupe de Soleure a en effet
pris du bon temps durant une dizaine d’années avant de se remettre au travail
pour la sortie de CHEAPEST ROCK. Et s’il a fallu autant de temps aux soleurois
pour se retrouver et repartir dans l’écriture d’un nouvel opus, cela valait le
coup d’attendre. Le résultat est très bon pour un groupe qui ne se prend pas la
tête, mais qui au contraire se contente de jouer du rock, juste par amour de la
musique. Le groupe de Soleure a néanmoins un passé étonnant, et n’oublions pas
qu’il faisait partie des poids lourds du rock suisse. En effet, le groupe a de
nombreux albums derrière lui depuis sa formation en 1987. Les tournées
européennes et américaines ont rythmés le quotidien de nos helvètes dans les
années 90. Leur plus grand succès (l’album SUPPOSED TO BE) a été enregistré à
Kingston dans le studio Tuff Gong où Bob Marley a mis en boîte ses meilleurs
titres. C’est donc avec nostalgie et curiosité que nous accueillons ce CHEAPEST
ROCK.

Cette touche de Neil Young qui transpire presque tout le
long de l’album

Tout
au long de leur carrière, le groupe n’a eu de cesse que de changer de style
pour élargir son potentiel. Entre punk, indie-pop ou même reggae, les albums
ont été variés. Pour ce nouvel opus, on remarque vite l’influence folk rock et
on apprécie surtout cette touche de Neil Young qui transpire presque tout le
long de l’album. “The Hymn” qui ouvre l’album a ce petit quelque chose que Neil
Young arrivait faire passer en quelques accords. On est rapidement à l’aise
avec CHEAPEST ROCK, même si rien de nouveau ne nous saute à la tronche. Au vu
de l’expérience des musiciens, il est normal de naviguer dans ce registre folk
rock US qui leur va si bien. On peut aussi s’en éloigner comme sur “Mad About Me”
qui tire sur quelque chose de plus celtique à la Pogues. Un titre à
chanter et à boire.

De
nombreux titres nous font tendre l’oreille. “The Fist Of Muhammad Ali” a un air
plaisant et joyeux qui nous replonge dans l’ambiance de l’époque. “Every Loser
Stayed In Town” un titre incroyablement efficace qui sonne Neil Young dans sa
grande époque (MIRRORBALL). Alors certes, la voix de Bruno Fleury n’est pas celle
du grand Neil, mais il ne s’en sort pas si mal. “Oh Your Space Odyssee” en fin
d’album a ce côté fraternel et unificateur qui peut séduire son public lors des
prestations live. Soyons franc, tout n’est pas parfait sur CHEAPEST ROCK, mais
cet album a le mérite d’être honnête et les musiciens arrivent faire passer
quelque chose. Les mélodies sont souvent accrocheuses et l’auditeur s’y
retrouve. Signalons la présence de plusieurs reprises, des titres peu ou pas
connus du répertoire rock américain.

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