The Elderberries

Penchons-nous avec un peu de retard sur THE ELDERBERRIES du groupe… The Elderberries ! Avec un nom comme ça, on s’attend à découvrir les coups d’essai de ces auvergnats, mais à l’instar de l’album éponyme des Sheepdogs il y a quelques semaines, cet opus n’est pas le premier. Ayant été déçu cette année par les groupes qui en sont déjà à leur troisième ou quatrième album, je préfère ne pas me plonger dans les débuts des Elderberries afin d’éviter le “finalement, c’était mieux avant”.

Dès “Here Till Dawn” on comprend ce qui va nous arriver. Le son lourd de la guitare replonge d’entrée de jeu l’auditeur dans les belles années du stoner. Le rythme est lent et répétitif, le chanteur force sur sa voix sans tomber dans l’excès, les dignes fils de Kyuss sont là. La quasi-intégralité de l’album sera de cet acabit et ravira au plus haut point les fans de Brant Bjork, Fu Manchu et autres cadors du genre. On s’imagine écouter “Hard To Find” en plein milieu de la nuit, tranquillement installé dans son canapé, un cigare à la bouche et un verre de single malt dans la main. Ou au contraire, sur “Holly Roller”, on aimerait conduire une cadillac dans le désert à toute berzingue, se frayant un chemin à travers la poussière. Si sur SONGS FOR THE DEAF, les Queens Of The Stone Age alternaient entre morceaux musclés et ritournelles ‘70s, The Elderberries associent puissance et testostérone tout au long de l’album, pour finalement créer un disque 100% mâle. Bien entendu, certaines chansons passent entre les gouttes (de sueur), comme “Waiting To Come Around” qui tend vers un rock plus classique, plus apaisé, et qui séduira même les dames. Si le groupe passe près de chez vous, n’hésitez pas un seul instant !

 

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