The Big Pink

The Big Pink se démarque de nombreux groupes d’« électro-rock » car les mecs ne cherchent pas à faire du rock dansant assez fastoche et rapide comme beaucoup de jeunes groupes branchés. Au contraire, ils sont d’avantage dans des recherches électro-atmosphériques marquées par un mid-tempo. A l’écoute des 10 titres, on apprivoise le genre proposé tout en découvrant la multitude de samples et d’arrangements. Robbie et Milo, les deux compères, ont quelque peu diminué les guitares, remplacées par des nappes synthétiques. Ce qui aura sans doute comme effet de déplaire aux inconditionnels fans "rock" du premier opus (A BRIEF HISTORY OF LOVE, 2009). Le duo a néanmoins le mérite de varier son style et d’attaquer ce deuxième album par un autre angle. La recherche d’autre chose et les risques pris sont à relever.

 

 

Comme d’hab’ les « tubes » sont lâchés rapidement. "Stay Gold" et "Hit The Ground (Superman)" claquent comme des hymnes. Des morceaux qui résonnent encore une fois terminés. On ne doute pas du succès de ces morceaux, sur les ondes, dans les publicités, sur internet, partout… Le duo transpire bien cette vague indie-electro-pop actuelle, mais ne pourra renier l’influence des années 80. Une once de New Order insoupçonnée, un hommage à Siouxie and the Banshees et ces synthés omniprésents. La suite n’est pas en reste, que ce soit les refrains de "Give it up" et de "The Palace" ou le rassembleur "Rubbernecking", il y a tout pour se laisser submerger par ces titres légers, mais efficaces.
En fin d’album, il y a l’hommage à Siouxie (Lose Your Mind) avec un sample de son tube "Happy House", un des rares titres où l’on entend un solo de guitare. Un disque qui se finit assez tranquillos avec le titre éponyme et le mélodieux "77". The Big Pink a cette facilité déconcertante de trouver des refrains tout cons, qui sonnent bien et qui se greffe dans votre lobe pariétal pour la journée.

C’est sûr que d’ordinaire nous sommes assez friands de bons riffs garage et « indé » qui collent au fond de la culotte. Pour le coup, The Big Pink les a laissé de côté. Robbie Furze admettait même avoir eu des influences hip-hop à l’enregistrement de ce deuxième opus, c’est dire. Mais il faut reconnaître que le style proposé par le duo a de quoi plaire à un large public et que ces hymnes pop ont quelque chose de séduisant.

 

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