Il y a deux ans, quand Mario Weiss et sa bande se séparaient de leur violoncelliste, on se demandait bien ce qu’allaient devenir les fribourgeois de Tasteless. Tasteless sans violoncelle ? « Il reste toujours la voix incroyable de Mario », qu’on se disait. Heureusement. Les revoilà donc (depuis le mois de mai dernier déjà) avec EMPTY BUILDINGS STANDING STILL, un troisième album pour le moins… déroutant.

Tasteless

3ème opus pour les Fribourgeois de Tasteless. Changements, évolution, où est-ce que le groupe va nous emmener? Analyse.

 

Il y a deux ans, quand Mario Weiss et sa bande se séparaient de leur violoncelliste, on se demandait bien ce qu’allaient devenir les fribourgeois de Tasteless. Tasteless sans violoncelle ? « Il reste toujours la voix incroyable de Mario », qu’on se disait. Heureusement. Les revoilà donc (depuis le mois de mai dernier déjà) avec EMPTY BUILDINGS STANDING STILL, un troisième album pour le moins… déroutant.

 

Après écoute des trente premières secondes de l’album, j’ai eu peur, des sueurs froides même, mes cheveux se sont carrément redressés sur ma tête. « C’est pas possible, c’est presque punk-rock, ils se sont trompé de disque… ». Pause. Non, non, c’est bien le bon disque. Play. Ouf, ça va mieux. Enfin, je crois… On découvre un album en complète contradiction avec les deux premiers, un album qui n’a rien d’une suite logique. Et pour cause : plus que l’absence du violoncelle, un changement radical du line-up. Adieu lyrisme, adieu riffs énervés, adieu mélancolie à se tailler les veines. Place à une pop-rock so british. Au moins, c’est pas punk-rock. Certains comparent ce nouvel opus à du Editors. Ne soyons pas si réducteurs : Tasteless ne se contente pas de quatre accords pour tout un album. Certes, EMPTY BUILDINGS STANDING STILL nous paraît plus facile que THE SEA (2007) et TASTELESS (2003), mais des titres comme “Eight”, planant de beauté, ou “Son”, épique, nous font vite oublier l’affreuse intro. Et quand Mario chante “The best is yet to come” (” End of Negociations”), on y croit. Le meilleur, c’est peut-être le chant qui décolle à la fin du dit titre, mais surtout dans “The Heart”. Le meilleur, c’est peut-être aussi “This time”, qui clôt l’album en beauté en y apportant la petite touche d’originalité qui manquait.

 

C’est pas possible, c’est presque punk-rock, ils se sont trompé de disque…

 

C’est sûr, Tasteless, ce n’est plus comme avant. Tant mieux ? Tant pis ? A chacun d’en juger. EMPTY BUILDINGS STANDING STILL n’en reste pas moins un album de qualité. On réclamerait presque l’AOC fribourgeoise.

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