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YACHT

De Portland, le projet de vie fondé et dirigé par Jona Bechtolt connu au bataillon sous l'étrange nom de YACHT se produisait en exclusivité suisse au récent Montreux Jazz Festival, en ouverture des nouveaux rois de la pop Phoenix. Pas de quoi désarçonner Jona agréablement accompagné de sa collègue musicale, Clare. Peu avant leur concert, nous les avons rencontré.

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Jersey Budd

Que dire de ce WONDERLANDS, premier opus en date de Jersey Budd sinon que ce LP fait preuve d’un onirisme sincère mais fatiguant au possible. Monsieur Budd envoie clairement du bois avec une façon bien à lui de rentrer dans ses chansons rappelant par la même, le Boss et sa fougue façon trucker américain. Qui a dit sans finesse ? J’avoue, le Bruce me fatigue depuis tout petit et Jersey Budd lui emprunte tout le décorum « self made man with a heart » même si le gusse est originaire du cru anglais à savoir, Leicester. Et que je crie à m’en décrocher la machoire là où une voix posée serait nettement plus efficace; que j’expédie des accords à la sauce anglaise façon The Jam avec la guitare débraillée ( When we shine, Bright Soul ) ; et puis les paroles… Ok, l’amour et les relations humaines sont des thèmes éternels mais là, çà sent le dictionnaire de rimes des seconds couteaux des années 80. Aucune identité propre ne transparait ici et c’est bien là que le bas blesse.!

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New Young Pony Club

Les Londoniens du New Young Pony Club (NYPC) reviennent avec un deuxième album, autoproduit et enregistré dans leur studio de Hornsey, The Optimist. Plus mûr, plus sombre, ils franchissent l’étape du numéro deux sans égratignures. « New », c’est le cas de le dire. Plus connus pour être associés aux Klaxons, à CSS ou au mouvement fluo-kids, on imaginait mal le groupe débarquer avec un son et des rythmiques carrément new-wave et presque glaciaux par moments. L’Electro rock n’est pour autant pas écartée ; le NYPC d’antan subsiste. On pourrait assimiler ce tournant, du côté obscur, mais dans un autre registre, à celui des Horrors, en 2009. Plusieurs points communs sont à signaler pour cela: les claviers, une basse beaucoup plus accentuée, de longues intros à la sauce eighties. Pour un groupe de cette verve, un revirement pareil ne méritait à priori pas le titre équivoque de THE OPTIMIST. Pour info, c’est après déception amoureuse que la chanteuse Tahita Blumer écrit les paroles, dans la lignée de: « You have said your name is not for me. I’ve tried not to be disappointed. » (dans "The Optimist"). Sa voix flirte opinément avec la basse et plus qu’un chant, elle scande les paroles à son interlocuteur perdu. Cette track semble d’ailleurs être le point de départ de cette direction nouvelle prise par le groupe. Plus adulte peut-être.

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Son of Dave

Dès l’intro on sait qu’on y est et qu’on va prendre ! Le beat de "Rock’n’roll Talent Show" enquille sur le groove’n’root de "Shake a Bow" et la frénésie de Benjamin Darville alias Son of Dave nous emporte. Il est donc possible mais trop rare, de faire rocker un harmonica, bien loin donc des errances prétentieuses de certains jazzeux et bluesmen mous de la lippe qui nous servent des heures de concerts pénibles persuadés que leur « instrument » vaut une guitare ou un sax à la Coltrane ! Ici on prend notre pied, point. Il y a du Mayall là-dedans ( She danced all night, You all but stay… ), du Korner ( Voodoo Doll ), du Stones ( Revolution Town ) tel le Mick des débuts ou du trop souvent oublié "Midnight « don’t do that » Rambler".

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Iggy and the Stooges

A propos de Raw Power, Nick Kent n’hésite pas à déclarer, dans The Dark Stuff (Naïve éditions), qu’il « aurait été le meilleur disque rock de tous les temps, le plus noir, le plus fulgurant, ne serait ce que pour son morceau titre, le parfait hommage d’Iggy, dans le plus pur style O-Mind, au grand marécage originel, matrice de toute énergie », « si Iggy, Williamson, et plus tard David Bowie, n’avaient pas massacré le mixage ». Venant d’une figure aussi respectée que le journaliste britannique, il va de soi que l’avis fait loi, et, c’est sûrement jusqu’à la fin des temps que les fans se disputeront pour savoir quel est le mix ultime de Raw Power, lequel, d’Iggy ou de Bowie rend vraiment justice à cette énergie brute ? Débat de spécialistes dont on se fiche finalement pas mal, tant les 8 déflagrations de l'album se suffisent à elles-mêmes, loin de tout débat sur le sexe des anges.

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Brian Ferry

Notre rubrique qui regarde dans le rétroviseur met à l'honneur aujourdh'hui le cultissime Brian Ferry, avec un Best of récemment sorti chez EMI. Anthony Oussin décortique consciencieusement l'objet.

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John Butler Trio

L'Australien John Butler et sa troupe tente de confirmer son GRAND NATIONAL sorti en 2007 et le succès mondial qui s'en suivit. Au programme, un changement surprise. Voyez donc. Décidemment il semblerait que ce soit la nouvelle grande tendance aux antipodes, après Wolfmother c'est au tour de John Butler de céder à cette mode qui consiste, pour tout trio qui se respecte, à dégager toute sa section rythmique (soit quand même les 2/3 du personnel) avant de se lancer dans un nouvel album. Le sympathique Ben Harper australien revient donc avec une toute nouvelle formation qui lui permet, du coup, de s'affranchir des carcans acoustiques qui firent son succès et sa renommée internationale, notamment sur scène. Alors quid de ce JBT électrifié ? Eh bien lâchons le morceau sans plus tarder: c'est une excellente surprise. Là où un Ben Harper avait quelque peu perdu de son âme en se branchant, John Butler lui sait faire preuve d'une inspiration sans cesse renouvelée passant, sans rien perdre de son art de composer d'imparables petites chansons qu'on fredonne sur son vélo le surf sous le bras, passant donc de petite poperie gamines, badines ("One Way Road"), d'énormes clins d'oeil aux Beasty Boys de Girls ("I’d do Anything") sur fond de steel drums; ça et là on pense à des Red Hot pas encore stadisés ("Close to You"), et même une fois la prise branchée, à un Hendrix en apesanteur ("Fool for You)".

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2009 dans le rétro

Lords of Rock se penche sur l'année écoulée et ressort ses chroniques des meilleurs albums, interviews et concerts.

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Tom Petty

Retour de la trop discrète rubrique Déchronologie. Avec, cette fois-ci, du très très bon (et lui aussi trop rare sur scène): Tom Petty

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Rock en Seine

Crocodile Duffy était de la partie à Saint-Cloud pour Rock en Seine, le seul (!) festival à pouvoir durer dans la région parisienne. Et ce, malgré les défections marquantes, entre dame Winehouse en 2008 et Oasis cette année donc. Chronique.

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