Tag Archives: Soyons

Malariah

Malariah est une nouvelle maladie musicale qui est très contagieuse à l’écoute. Pour leur second EP, (le premier dans cette formation), cette jeune formation alsacienne prouve son savoir faire ! Totalement bourrin, totalement déjanté, un produit brut, bref, c’est du rock ! Cinq musiciens dans le vent… euh, dans l’alcool. Avec des titres totalement maitrisés, aboutis, cet opus autoproduit (y compris l’enregistrement) est donc l’image même que le groupe a voulu donner. C’est d’un très bon niveau, digne des grands groupes de death metal. Que ce soit du point de vue des compositions, de l’arrangement, de la sonorité, du point de vue technique, tout y est !

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Henrik Belden

La barrière du rösti est-elle bien présente dans notre petit pays ou a-t-on enfin dépassé ces clichés ancestraux du romand fainéant et du bourbine travailleur ? On remarque toutefois qu’il y a toujours un fossé avec nos amis suisse alémanique lorsqu’on évoque la musique. Il y a bien Stéphane Eicher et plus récemment Sophie Hunger qui arrivent à quelque part fédérer notre Confédération musicalo-helvétique, mais pour le reste, on est toujours un peu frileux à l’idée d’accueillir la musique des autres. Remarquez, on ne va pas insister pour élargir les frontières du yodel et autres musiques typiques de Suisse centrale. Mais pour le rock, il serait grand temps d’élargir notre horizon local. On connait mieux le dernier groupe branché de Sydney que de Schaffhouse et pourtant….

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Marvin

On se presse du côté de Marvin. Un an exactement après la sortie de THIS GOOD LIFE apparaît leur nouvel album et deuxième d'une discographie qui s'annonce grande et belle, SUPER CONSTELLATION. On se presse, mais en faisant les choses bien. La bonne affaire ?

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Wilco

C’est triste à dire mais Wilco est l’un des secrets les mieux gardés du rock de ces vingt dernières années. Pourtant ce n’est pas le succès qui leur manque chez eux aux Etats-Unis où ce nouvel album, leur septième, sorti là-bas au tout début de l’été, est rentré directement à la quatrième place des charts. Ce n’est sûrement pas non plus le talent qui leur fait défaut, n’importe quel ado des années 90 (ou 2000) ayant passé des après-midi entiers à écouter ces formidables chefs-d’œuvre que sont (notamment) BEING THERE (1996) et SUMMERTEETH (1999) peut en témoigner. Alors quoi, que manque-t-il à Wilco pour devenir une référence absolue et incontestable du rock actuel ? Le glamour ? Les sorties en boîte avec des top modèles ? Les pseudo-scandales organisés par l’attachée de presse pour le plus grand bonheur des tabloïds ? Les virements bancaires pour pouvoir faire la couv’ du NME ou de Rock&Folk ? Allez savoir…

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Edward Sharpe & The MZ

On nous demande d’encenser un album sur la base d’une copie promo de 3 plages seulement tirées de l’album à paraître tout soudain. Bien. Soyons objectifs et penchons-nous seulement sur ces 3 titres, à savoir « 40 Day Dream », « Jaglin » et « Carries On ». Les Zéros Magnétiques sont tout sauf des zéros. Un peu des Walkabouts en moins 80’s, quant au Sharpe, il est une espèce d’Anton Newcombe en moins con. Le tout assez hippie nouvelle génération, vas-y qu’on se tient la main et qu’on danse en cercle pendant que le soleil se couche. Mais tout ça n’est pas dérangeant. Car le tout est tellement… tellement simple, tellement naturel ! Il n’y a rien à comparer musicalement avec Oasis, mais disons que dans la démarche, l’un comme l’autre ne font pas de prouesses mais tous deux arrivent à choper LA mélodie qui tue, si simple, si parfaite. Et l’on se dit, la guitare sur les cuisses, dans sa chambre « Mais pourquoi JE n’y ai pas pensé avant ? » Il y a un côté Spiritualized aussi, voire Arcad Fire au niveau des mélodies (votre serviteur aime le name dropping vous dites-vous). Donc en résumé, du songwriting, du pur, du vrai ! Avec des chœurs, du piano, des introductions qui invitent à écouter le reste ! Enfin ! Il est dit sur la pochette qu’il arrive souvent que, en concert, les fans soient euphoriques et ne puissent retenir leurs larmes. Sans penser une seule seconde que c’est la règle, on veut bien croire, à l’écoute des 3 morceaux précités, que les gigs doivent être forts, prenants. Si le reste de l’album est du même acabit, il est de ceux que l’on découvre en fin de saison et qui aident à passer tout l’hiver !

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La Route du Rock

My Bloody Valentine, The Horrors, Deerhunter ou encore A Place To Bury Strangers. L'affiche, sur le papier, était alléchante pour cette ouverture de la 19ème édition du festival malouin. Vérification sur place.

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Cœur de Pirate

Béatrice Martin alias Coeur de Pirate, jeune québécoise de 19 ans vient créer le buzz en Europe. Après un succès outre-Atlantique, grâce notamment à myspace et youtube où elle diffuse ses chansonnettes, la jeune chanteuse s’attaque maintenant au pays francophones du vieux continent. Et on risque d’en parler bientôt beaucoup beaucoup… Remarquez, elle n’est pas là non plus par hasard, pianiste depuis l’âge de trois ans, elle baigne depuis toujours dans la musique, joue dans des groupes et compose ses propres titres. Quand on pense aux chanteuses québécoises qui ont débarqué en France pour lancer leur carrière, on a de quoi être inquiet. Mais soyez tout de suite rassurez chers amis, nous n’allons pas vous ventez les mérites d’une Céline Dion, Natacha St-Pierre ou Lynda Lemay Bis. Ouf ! La jeune artiste n’est pas une chanteuse à voix gnangnante, mais s’inscrit plutôt dans la nouvelle scène française tendance bobo. L’univers artistique de la jeune chanteuse est donc assez classique, piano-voix (ou guitare), chanson d’amour, mélodie agréable et le tour est joué. On pourrait classer l’album entre celui d’Olivia Ruiz et Cali pour les textes. Ce qui est assez particulier, c’est l’univers enfantin que p

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Misère! Led Zeppelin se reforme!

Non pas que Led Zeppelin soit un groupe atroce, au contraire. Soyons clairs: une reformation – au complet – n’est jamais une bonne chose (encore que les groupes de vieux …

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Disown

Soyons clairs: il y a Disown et Disown. Les uns sont Américains, les autres Genevois. Les premiers font du rock industriel tandis que les Genevois font un rock plutôt sombre et viennent de sortir Rest For The Cockatoos.

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Nada Surf

On est d'accord, Nada Surf, c'est le groupe sympa par excellence. Il est vrai que ce trio new-yorkais dont deux des membres parlent la langue de Molière ne se démarquent pas par leurs frasques dans les magazines ou dans les médias. Ils se concentrent sur ce qu'il y a de mieux, la musique, et c'est tant mieux.

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