Tag Archives: Pearl Jam

The H.O.S.T

C’est vrai que Marseille n’est pas spécialement réputé pour sa scène rock. On pense à un tas de trucs (le foot, la mer, le foot, le rap, le foot, la canebière, le foot) avant d’évoquer les groupes de rock marseillais. Et pourtant vous pensez bien qu’avec un tel bassin de population, il y a des tas de groupes et de nombreux rockers prêts à se défouler sur leur musique favorite. Alors laissez-nous vous présenter The HOST : Julien, Vincent et Thomas, trois garçons bien déterminés à faire vibrer le Stade Vélodrome à coup de guitare électrique. Après un premier EP en 2008, ils ont sorti et autoproduit LOVE, BIRTH & DISILLUSIONS en 2010. Les trois musiciens citent volontiers Pearl Jam, QOTSA, The Beatles ou encore Led Zeppelin comme influences. Ces quelques noms nous remplissent naturellement de joie et de plaisir et c’est avec une certaine curiosité que nous écoutons les 13 morceaux qui composent cet album

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Pearl Jam à Hyde Park

Les grèves en France ont essayé d’empêcher notre reporter d’aller voir Pearl Jam à Londres. Heureusement qu’il est flexible et téméraire. Il revient en tout cas avec du Eddie Vedder plein les yeux.

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Dead Confederate

Comme souvent en Europe, nous sommes en retard… Un an et demi que l’album WRECKING BALL de Dead Confederate est sorti aux USA et c’est seulement maintenant que l’on découvre ce groupe d’Athens en Géorgie (fief de REM). Par contre, quand il s’agit de nous envahir avec les merdes que l’on voit sur MTV, l’Europe devient un marché intéressant. On connait bien les enjeux monétaires liés à la distribution, mais c’est souvent frustrant de n’être vu que comme un gros porte-monnaie. Malgré ce retard de quelques mois, restons optimiste et voyons le bon côté des choses : nous pouvons au moins apprécier Dead Confederate et ils ont à la chance d’être distribué par chez nous contrairement à bons nombres de groupes encore inconnus.

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Retribution Gospel Choir

Whaoouu…. Avec un nom comme celui-ci, difficile de passer inaperçu. Encore que… Ce nom original n’est pas encore sur les lèvres de Monsieur et Madame Toulmonde. Et pour cause, ce groupe américain n’est pas des plus connu par ici, mais pourtant on y retrouve quelques têtes connues. En effet, à son bord Alan Sparhawk et Steve Garrington respectivement chanteur-guitariste et bassiste du groupe Low. Si Low est actif depuis plus de 15 ans, le side-project Retribution Gospel Choir (R.G.C) n’est qu’à ses débuts et sort en ce début d’année son deuxième album intitulé « 2 » en toute humilité.

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Grant Lee Philipps

L’aventure solo de Grant Lee Philipps débute en 1998 alors que celle du groupe Grant Lee Buffalo se termine après une jolie carrière. Le groupe a fait des tournées en compagnie des Smashing Pumpkins, de Pearl Jam et de REM. Michael Stipe est alors un grand fan du groupe. Mais voilà, une rupture avec Warner dissout le groupe. Grant Lee Philipps ne va pas pointer au chômage pour se la couler douce et signe rapidement chez une autre maison de disque. Depuis, il sort régulièrement des albums entre folk et country qui sont généralement appréciés. Des albums intimistes où le songwriter se livre à son public et essaie de le toucher avec de belles mélodies.

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Megadeth

Retour en force pour Dave Mustaine et Megadeth. Les pionniers du trash et du heavy métal se portent plutôt bien. Après le succès du dernier opus de Metallica, Slayer et Anthrax viennent de sortir leur petit nouveau. Dernier membre du Big Four, Megadeth présente son 12ème album studio, ENDGAME, et les critiques sont unanimes : Un des meilleurs disques de Megadeth. Pourtant, il est souvent difficile pour un vieux groupe de sortir de bons albums après plus de 20 ans de carrière.

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Alberta Cross

Au premier abord, Alberta Cross est un groupe aux influences multiples ayant pour point commun le post grunge et le rock 90’s. Au détour des dix chansons qui composent cet album, le groupe nous inspire du Jane’s Addiction, du Smashing Pumpkins, Pearl Jam ou encore The Charlatans, The Cult et Jeff Buckley pour aller plus loin dans la palette rock. Guitares ( forcément ) saturées, slide noyée au Bourbon, claviers fantomatiques, basse fondue au noir et voix onirique dressent le portrait d’Alberta Cross. Quid d’une réelle identité devant tant de fondations musicales me direz-vous? Cet ADN est bien présent pourtant à travers une certaine sensibilité de composition. Si "Song Three Blues" qui ouvre l’album laisse un peu dubitatif car trop ancré dans un laid back Floydien peu impliqué, "ATX" nous emmène à coups d’écorches de guitares dans un univers irradié aux couplets accrocheurs qui n’est pas sans rappeller The Charlatans et un rock pop sévèrement construit. "Taking Control" va piocher dans notre soif de liberté à l’approche du week-end ( en partie le thème du morceau ) et pour certains trentenaires comme moi, une réminiscence des années « young lust » où tout semblait, encore, possible… "Old Man Chicago" loupe le coche et nous sert un mid-tempo ennuyeux, aux trop nombreux relents de compos fatiguées et datées et pour le coup, je ne citerai pas de références, les coupables se reconnaîtront.

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Pearl Jam

Début des 90’s, Pearl Jam se forme sur les cendres de Mother Love Bones. La scène de Seattle est en pleine effervescence. On parle alors de Soundgarden, Nirvana ou encore Alice in Chains. Pearl Jam en tant que petit dernier frappe très fort d’entrée de jeu. Leur premier album TEN est un succès international et Seattle devient la première ville rock ou grunge du monde. Un mouvement vient d’apparaître, une culture est née. Le chanteur Eddie Vedder, de par son charisme et son talent, devient une référence.

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The Jayhawks

Tout au long de leur carrière (grosso modo 1987-2004), les Jayhawks ont été une incongruité totale. C’est ce qui a toujours fait à la fois leur charme (sur le plan artistique) et leur malheur (commercialement parlant). Mais il faut dire que débarquer fin 1992 (leur premier album, BLUE EARTH, paru en 89, était passé totalement inaperçu), au moment où l’Amérique toute entière pogotait au son de Nirvana, de Pearl Jam ou de Soundgarden, avec un album de country-folk-rock (HOLLYWOOD TOWN HALL) rempli de mélodies sublimes et d’harmonies gorgées de soleil n’était définitivement pas le moyen rêvé pour parvenir à vendre des disques chez l’Oncle Sam. Dommage…Les Jayhawks se sont formés au milieu des années 80 sous la forme d’un trio mené par un leader-songwriter-chanteur-guitariste nommé Mark Olson. Lors d’un de leurs tout premiers concerts, l’un des rares spectateurs présents dans la salle se présente à eux : il se nomme Gary Louris, il est lui-même aussi chanteur et guitariste. Le trio finit par l’engager en tant que quatrième membre. Le groupe ainsi constitué compose, tourne, enregistre un disque qu’il fait presser lui-même à quelques milliers d’exemplaires seulement (disque totalement introuvable aujourd’hui) et sort son premier vrai album, BLUE EARTH, en 89. Ce premier album propose une musique très folk, très country, très roots, encore très marquée par ses influences (Gram Parsons, Neil Young, The Byrds, etc) comme on peut le constater sur les deux extraits proposés sur cette compilation nommée MUSIC FROM THE NORTH COUNTRY (parmi lesquels « Two Angels » qui sera retravaillé sur l’album suivant).

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