Tag Archives: Los Angeles

Fool’s Gold

Quand on dit Fool's Gold, on pense au grand single des Stone Roses, "Fools Gold", qui amenait les fans des Mancuniens sur les dancefloor, avant de bifurquer dans le n'importe quoi. Dorénavant, il faudra aussi penser au groupe de Los Angeles, et aussi à un titre emblématique: "Surprise Hotel", sommet de pop africaine pour blanc bec (et plus), où après tout, on s'en fout royalement de notre inculture en musique du continent voisin pour mieux sauter sur place. Au mieux, on prendra notre visa pour cette région du monde, au pire, on aura sifflé comme des sourds sur la rythmique aigue de la guitare d'un des multiples membres de cette formation sans queue ni tête apparente. On reprend depuis le début: une introduction dingue, faisant sans doute partie des meilleurs titres de ce début de décennie, un chant généreux, aussi ample qu'un village entier du sud de la France ou d'Ethiopie, du saxophone, des percussions. Une kermesse apparente pour européen, un beau foutoire maîtrisé mais un titre absolument maîtrisé, une sorte de morceau de fin de bal d'été. A s'en étonner qu'il ait été mis en ouverture d'album...

lire...

Fool’s Gold

L'album éponyme de Fool's Gold est enfin disponible dans notre beau pays. Sorti l'an passé aux USA, ce LP riche d'une single à se taper la tête par terre constituera une pièce maîtresse de notre discothèque estivale. Quand on dit Fool's Gold, on pense au grand single des Stone Roses, "Fools Gold", qui amenait les fans des Mancuniens sur les dancefloor, avant de bifurquer dans le n'importe quoi. Dorénavant, il faudra aussi penser au groupe de Los Angeles, et aussi à un titre emblématique: "Surprise Hotel", sommet de pop africaine pour blanc bec, où après tout, on s'en fout royalement de notre inculture en musique du continent voisin pour mieux sauter sur place. Au mieux, on prendra notre visa pour cette région du monde, au pire, on aura sifflé comme des sourds sur la rythmique aigue de la guitare d'un des multiples membres de cette formation sans queue ni tête apparente. On reprend depuis le début: une introduction dingue, faisant sans doute partie des meilleurs titres de ce début de décennie, un chant généreux, aussi ample qu'un village entier du sud de la France ou d'Ethiopie, du saxophone, des percussions. Une kermesse apparente pour européen, un beau foutoire maîtrisé mais un titre absolument maîtrisé, une sorte de morceau de fin de bal d'été. A s'en étonner qu'il ait été mis en ouverture d'album...

lire...

Adam Green

Qui aurait donné cher de la peau d’Adam Green après l'éclatement des Moldy Peaches ? Bien sûr, à l’écoute de certaines de ses productions solo, l’image de l’icône de l’anti-folk américain tend à s’évanouir pour ne voir rester que celle d’un membre plutôt discret de « la collection de mini rock-stars » actuelle, dixit Stéphane Deschamps (Inrocks). Pourtant, le New-Yorkais nous livre là son 6ème album, ce n’est pas rien : et si son fameux FRIENDS OF MINE, sa bombe de l’an 2003, reste indétrônable, ce MINOR LOVE fait bien vite oublier le pernicieux SIXES & SEVEN (2008) aux goûts soul plus que louches.

lire...

The Black Box Revelation

Les habitués des clubs locaux se souviennent sans doute du groupe belge The Black Box Revelation. Leur premier album sorti en 2008 SET YOUR HEAD ON FIRE leur avait permis de se faire un nom et de se faire la main lors de la tournée. Quelques dates en Suisse et un concert au Paléo 2009 avaient laissé une excellente impression pour un si jeune groupe. Un succès assez fulgurant pour ce duo, qui a vite accompagné en tournée de grands noms, notamment l’année dernière les Eagles of Death Metal. Le succès fut tel, que des concerts à New York et Los Angeles furent programmés. Rien que ça !

lire...

Soma

Annoncé comme les sauveurs de la scène rock en France, (décidément cela devient une habitude à chaque nouveau groupe), le combo Soma sort un EP début octobre en attendant de sauver la France en janvier 2010 avec son album. Pourtant Soma n’est pas un groupe de petits jeunes godelureaux et peut se venter d’avoir déjà une certaine expérience. Les 4 copains d’Istres se sont formés il y a une petite dizaine d’années, ils ont beaucoup de scènes à leur actif et ont déjà enregistré quelques trucs, dont un album en français. Seulement voilà, le rock français est un risque à prendre, pas beaucoup n’y arrivent vraiment et au final Soma se tourne vers la langue de Shakespeare.

lire...

Darker My Love

Copain des Black Angels, jeune groupe sombrement psychédélique variante shoegaze, le second album de Darker My Love excite l’attention à la lecture d’une rapide description wikipédienne. Après un premier album homonyme passé incognito dans les bacs en 2006, la bande de L.A débarque avec ses gros sabots pour un second album beaucoup plus tape-à-l’œil, mais sommairement intitulé 2. Une écoute et le jugement tombe aussi sec : des ricains qui pompent Oasis…étonnant. L’intro stadium de "Northern Soul", premier titre de la galette, aurait déjà du nous mettre sur la piste. On a beau chercher l’encrage soi-disant psychédélique, on se casse les dents sur un essai brit pop basé sur la répétition maladive de jérémiades pop indigestes qui nous font alors plus pencher du côté de Keane que des lads de Manchester ("Two Ways Out" en tête de liste). La faute à la voix de Tim Presley peut-être, qui opte souvent pour des décrochages vocaux qui prennent le large dans les aigus. N’est pas Craig Nicholls qui veut. Et comme les instruments s’effacent derrière la voix après chaque intro, l’excitation retombe aussi sec. Tant de légèreté, mais pourquoi ? On trouve pourtant dans les rangs Andy Granelli de The Distillers…

lire...

Discovery

Projet parallèles de membres de Vampire Weekend et Ra Ra Riot, Discovery est-il un simple amusement estival? Notre spécialiste en sons hybrides nous donne quelques pistes.

lire...

Jeremy Jay

Sorti ce printemps, SLOW DANCE annonce un artiste ô combien attachant, le timide Jeremy Jay. Dans une pop bricolée mais tenant la route, renvoyant à Neil Young parfois, à la new wave aussi, ce « charming man » se profile comme le parfait outsider de l’année. Car il sait tout faire. Il y a cette parfaite ritournelle “Gallop“, tout en écho faussement glacial et en rythmique entêtante à coup de claquement de doigts et d’une batterie sommaire. Bien joué Jeremy, on lève une première fois le pouce. Voici avec ce titre une parfaite entrée en matière pour entamer une danse illusoire, comme si l’on se complaisait dans une situation rêvée. En effet, SLOW DANCE semble être en lévitation, sans date ni destination. En déclinant une recette personnelle et toute en agilité, cet album possède une homogénéité dépossédée de répétition : tous frères et sœurs, les dix morceaux ont chacun leur propre histoire, leur propre caractère, leurs petites idées. Pas de remplissage donc… Dans cette unité de corps et d’esprit, on retiendra les deux extrémités. “We Were There“ pour débuter et « Where Could We Go Tonight ?“ pour terminer : électriques, accompagnés d’un clavieret, ils donnent un cadre à ce SLOW DANCE, sans quoi on pourrait parfois être désabusé. Ce continuum n’inspirera en effet pas les esprits pressés et amoureux des singles évidents.

lire...

Supergroupe

Le génial Josh Homme est décidément un homme terriblement occupé et prolifique : après avoir terminé la production (partielle) du troisième album d’Arctic Monkeys (petite performance au passage du premier …

lire...

Julian en solo

Eh bien ça c’est ce qui s’appelle une drôle de surprise : alors que les fantastiques Strokes sont censés depuis un bon petit moment déjà plancher sur leur quatrième CD, …

lire...