Tag Archives: Londres

Fanfarlo

Fanfarlo ou le groupe qui condense les influences de Beirut, Arcade Fire ou Belle and Sebastian. Même s’ils n’apprécient que moyennement cette catégorisation, les faits sont là :

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John and Jehn

De passage au Montreux Jazz Festival, le duo de Charentes exilé à Londres s'exprimait avant son concert au Café. Devenu quatuor, John & Jehn garde toutefois cette tension inexorable, cette froideur cold wave en aucun cas alibi. Ce groupe est à suivre la main sur le coeur, sait-on jamais jusqu'où cette aventure va les mener. Sans doute très loin...

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Pearl Jam à Hyde Park

Les grèves en France ont essayé d’empêcher notre reporter d’aller voir Pearl Jam à Londres. Heureusement qu’il est flexible et téméraire. Il revient en tout cas avec du Eddie Vedder plein les yeux.

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The Strokes au Southside Festival

Les Strokes sont à nouveau sous les feux des projecteurs. Soulagement, joie et félicité, les New-Yorkais n'ont pas encore mis la flèche à droite. Mieux même: on annoncerait un nouvel album pour la fin de l'année 2010. Bluff? En attendant, le quintette emmené par un Julian Casablancas tout en cuir se réunissait sur scène le temps de deux festivals, à l'Ile de Wight ainsi qu'au Southside Festival en Allemangne. Pour l'occasion, Lords of Rock avait un envoyé tout spécial, en la personne d'un des membres des excellents The Mondrians, sur l'affaire The Strokes depuis les touts débuts en 2001.

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Male Bonding

Les Male Bonding du très hip quartier de Dalston à Londres signe un album réactionnaire et sans émotion. On vous expliquera que c’est un effet naturel. Après une période d’ouverture où le rock s’est ouvert à différentes influences et a emprunté de nouveaux chemins, il doit y avoir un nécessaire ressac. C’est ce que j’appellerai plutôt un retour de bâton. Ce NOTHING HURTS, c’est un déni de tout ce qui a été fait ces dernières années, par exemple par Animal Collective ou MGMT pour revenir à un punk de type californien des plus traditionnels. Un truc très blanc, pas du tout dansant et hyper phallique (le nom du groupe signifie d’ailleurs « amitié masculine »). Vous aimiez ces concerts, où c’était quelque chose de plus que du rock, où chacun dansait. Voilà le retour des soirées à 95% masculines où tout le monde hoche la tête pour signifier que le batteur ou le guitariste joue fort. Ce retour n’a rien de naturel, il faut le juger pour ce qu’il est, c’est-à-dire réactionnaire.

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Hipbone Slim & The Knee Tremblers

Après un passage financier et artistique „à vide“, voici voilà la nouvelle galette (euh, sortie il y a quelques temps – nos excuses !) du très respecté label Voodoo Rhythm Records ! Et quelle galette ! Le fin os du bassin et ses agitateurs du genou sont probablement les plus dignes héritiers du rockabilly 50’s, au sens large s’entend : ils créent le même genre de mélodies, d’ambiance, de son et sont extrêmement bons dans ce qu’ils font. Aussi, ils ont su se façonner une personnalité propre. The Pretty Things ou Link Wray (clin d’œil aux guitaristes : Link Wray est l’inventeur du power chord) ont fait confiance à Bruce « Bash » Brand, batteur de son état, histoire de situer le niveau du combo… Les mecs passent aisément du style surf ("Camel Neck") à un "Eye Of The Storm" profondément Eddie Cochran, en jonglant avec une ballade comme "No End In Sight" ou en rendant un vibrant hommage à Screamin’ Lord Sutch sur "Dig That Grave !" Impressionnant ! Si leur style doit tout à Nashville, le trio est de Londres. A ne manquer sous aucun prétexte si le trio est dans le coin pour faire du boucan. Soirée mémorable en perspective. Soyez attentifs.

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John & Jehn

Le duo franco-londonien John & Jehn résidant entre Angoulême, Poitiers et Londres livre son deuxième essai qui fait office de premier album officiel. Au chapitre des influences: John Fante, Jean-Luc Godard, Johnny Cash et le Velvet. Ca part bien et ça tient la route. Et comment. D’accord, sombrons dans la facilité : ça fait penser à du Edward Sharpe And The Magnetic Zeros. En moins hippie, en plus dandy. En auto-satisfaits aussi – ce qui est loin d’être un tort ou une tare – car ils semblent fonctionner sur le principe « une idée – une chanson ». Par exemple pour le titre "Time For The Devil" (éponyme), on est tout en apesanteur, en atmosphère éthérée, guitares Vox pour le côté rétro, samples et boîtes à rythme pour la modernité. Ce goût électro-pop donne le ton de l’album. Français installés à Londres, couple à la scène comme à la ville, le duo n’en est pas à son coup d’essai : après un premier EP (L’AMOUR NE NOUS DECHIRERA PAS) et un single ("My Friends"), voici leur premier « vrai » album : TIME FOR THE DEVIL. Très inventif et regorgeant d’idées, leur musique n’est pas franchement révolutionnaire mais au moins un peu novatrice, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Qui aurait pensé par exemple à donner une place à la batterie qui soit autant en avant ? Toute linéaire qu’elle soit, elle est le fil conducteur de cet album. "Oh My Love" ou "Ghosts" sont deux titres qui définissent cette théorie : tout en percussions, la basse et le synthé se faisant très discrets, sont des titres somme toute très inventifs.

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The Black Box Revelation

La petite salle du Bleu Lézard était pleine à craquer jeudi dernier pour accueillir le duo belge du moment, The Black Box Generation. Une première partie agréable et prometteuse a permis aux jeunes Irlandais de General Fiasco (du rock anglais dans la pure tradition britannique) de se faire connaître.

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Husky Rescue

D’Helsinky, Husky Rescue livre un bien joli troisième album avec ce SHIP OF LIGHT, petit recueil d’électro-pop impeccables. Après deux LPs aux accueils relativement corrects – COUNTRY FALLS et GHOTS IS NOT REAL – le groupe finlandais devrait élargir ses perspectives, entre Londres (un passage à la prestigieuse Islington Academy) et Amsterdam (le Paradiso, petit frère du célèbre Melkweg) : en effet, tout mélancolique qu’il soit, ce 10-titres possède de quoi retenir l’attention de par sa cohérence, établissant un véritable espace-temps, une empreinte bien plus profonde que leur apparence scénique en forme de, hum, chiens. La fiche technique sur leur site web est des plus hilarantes, comme quoi les Finlandais eux aussi savent manier le bâton de comique : on y apprend notamment que Reeta-Leena Korhola, (belle) chanteuse du quintette possède comme hobby le parachutisme, que Ville Riippa (claviers) préfère lui le tunning de bicyclette, alors que Miika Colliander mange plutôt des sushis. De son côté, Marko Nyberg, fondateur du groupe en 2002, outre son amour pour les motos, compose des ritournelles aventureuses, «du folk fragile à l’esprit cinématique et du rock up-tempo sur lequel tu peux taper du pied» comme il l’avoue lui-même.

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Fanfarlo

C'est avec un plaisir non dissimulé que Lords of Rock rend visite au Rocking Chair de Vevey. Avec, dans le viseur, le joyau anglais Fanfarlo. A écouter d'urgence, qui plus est en attendant le nouveau Arcade Fire.

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