Tag Archives: Europe

Heartland Festival: la programmation

Du mercredi 10 novembre au samedi 13 novembre 2010, la Salle Del Castillo à Vevey, Suisse, sera l’hôte de la première édition du Festival Heartland. Après les présentations, interview avec le même Pascal Roth et description de la programmation.

lire...

Heartland Festival: Toronto, Suisse

Rencontre avec Pascal Roth, de l'association, programmateur mais aussi disquaire d'un magasin vital dans cette petite ville, Quixotic Sounds, parce que, mine de rien, tout cela est un peu compliqué.

lire...

The Black Crowes

Avec une carrière qui dépasse les 20 ans d’existence, le best-of est largement justifié. D’autant plus que les morceaux sont revisités en mode acoustique. Que demande le peuple ?

lire...

Blackmore’s Night

Après écoute de l'affreux teaser de l'album, monté n'importe comment au passage, et diffusé sur le web il y a quelques semaines, je redoutais l'arrivée de cet AUTUMN SKY. Pour tout vous dire, le dernier effort des minstrels, SECRET VOYAGE, m'avait laissé de marbre et commençait selon moi à lorgner vers le grand-guignolesque revival médiéval façon Hollywood pour Américains de supermarchés. Ce qui surprend tout d'abord est la production : un son rond, chaud, plutôt Spectorien dès qu'il s'agit d'adaptation ou de compos chantées, aux arrangements limite FM par endroit et un mix plutôt dénudé lors de morceaux instrumentaux. Une sorte de production se situant quelque part entre UNDER A VIOLET MOON et SECRET VOYAGE et c'est... plutôt réussi. La texture de la voix de Candice Night est différente également, quid d'une influence de sa grossesse sur sa tessiture ?

lire...

Dead Confederate

Nous vous présentions il y a quelques mois le premier album de Dead Confederate, WRECKING BALL, arrivé en Europe avec de longs mois de retard. Cette fois-ci, nous sommes à l’heure et SUGAR leur second opus est distribué sur le vieux continent. Cool, car les espoirs et l’enthousiasme que nous avions pour leur premier effort, se confirment avec ce nouvel arrivage. Les musiciens d’Athens réussissent même brillamment l’épreuve tant redoutée du deuxième album. On retrouve ce qui nous avait plu dans WRECKING BALL, à savoir un son parfois rocailleux, des compos bien ficelée et une noirceur qui peut se révéler touchante. Même si dans l’ensemble SUGAR est clairement moins sombre que son prédécesseur. L’étiquette « grunge » disparaît au profit de quelque chose d’avantage rock psyché. Il y a moins ce côté un peu plaintif que l’on pouvait entendre dans la voix d’Hardy Morris. Cette voix éraillée et si particulière est nettement plus lisse et les morceaux presque plus conventionnels. Dead Confederate rentre-t-il dans le rang ? Pas complètement, mais certains titres peuvent surprendre comme "Run From The Gun" qui vire presque pop

lire...

Earl Greyhound

A New-York pour être branché, il faut dorénavant écouter Earl Greyhound. Vous connaissez ? Non ? D’accord, ce n’est pas aussi en vogue que les Strokes et leur éventuel ou futur non retour, mais c’est un groupe qui commence à se faire un nom. Là-bas et aussi par chez nous. Ils sont d’ailleurs en Europe ces jours pour nous faire part de leur talent et de leur rock teinté de blues et de soul. Earl Greyhound c’est un trio assez étonnant. D’une part leur look bobo oldschool kitch un peu décalé ne laisse pas indifférent (les photos du disque en pleine verdure nous le prouve) et d’autre part la musique à de quoi nous laisser perplexe. Il n’y a pas de morceaux qui sortent du lot et qui sonnent comme des tubes en puissance. A la limite tant mieux, car c’est énervant d’avoir deux bons morceaux par disque et que du remplissage autour

lire...

Holmes

Qui dit folk mélancolique dit album très calme et très reposant. Et je confirme. Très proche d’un album que j’avais chroniqué précédemment, celui de Maris, mes critiques à l’égard de ce disque sont quasiment les mêmes que celui du groupe suisse. Pour ceux qui ont raté la première leçon je recommence, mais prenez des notes ! L’ambiance mélancolique est bien là, par un coté calme, vaguement triste sans pour autant aller dans les extrêmes. L’écriture de chaque titre est assez simple mais maîtrisée, l’arrangement sympathique mais très classique, avec, chose qui n’est pas exceptionnelle mais notable ici, la présence d’un accordéon. Chaque titre indépendamment est bien réussi, mais, comme pour le disque de Maris, c’est à la longue que ca se gâte ! En effet, si certains titres plus énergiques, comme "The Strangest Calm", varient vaguement l’ambiance générale du disque, on reste quand même dans un album très uni, qui en devient un peu répétitif. Trop de titres calmes s’enchainent. C’est dommage, parce que les titres ne sont pas mauvais, bien interprétés, mais hélas, quand il y en a trop du même genre, on n’apprécie plus, au contraire. C’est comme se gaver tout les jours d’un très bon dessert. On n’apprécie plus. La variante, c'est-à-dire les titres plus rapides, se font trop rares pour donner du relief.

lire...

The Swiss

Ils se nomment The Swiss et pourraient jouer du cor des alpes, passer leurs week-end à l’alpage et pourquoi pas, aimer la tomme de chèvre. Mais, globalisation oblige, The Swiss …

lire...

Atari Teenage Riot

Leur électro-punk-noise a, à elle seule marqué les 90’s. Mais, Atari Teenage Riot n’en a pas fini de martyriser nos tympans. De passage à l’Usine de Genève en mai dernier, …

lire...

Annuals

Le label berlinois distribue en Europe des groupes comme les surestimées Cocorosie et les intrigants Zola Jesus. Ils ont mis la main sur Annuals à des fins prosélytes. En vain. Face à des psaumes médiocres, les convertis seront peux nombreux Les Annuals n’ont jusqu’à ce jour sorti qu’un album en Europe : BE HE ME. C’était en 2006. Depuis 4 EP, un album de face B et un deuxième album sont sortis aux Etats-Unis. Sans jamais être distribué en Europe. Par injustice ou à cause d’un manque de qualité ? C’est apparemment la première option que Souterrain Transmissions a décidé de favoriser en sortant ce COUNT THE RINGS, sorte de best of des titres sortis dans les différentes productions du groupe depuis BE HE ME. J’ai bien dit best of. Car face au manque de talent, difficilement étalé sur 11 chansons, on a plutôt l’impression de se trouver en présence d’un EP rallongé à tort. Difficile de trouver un tube et surtout peu de diversité sur COUNT THE RINGS. Si cet assemblage maladroit de chansons moyennes est un best of, on n’est heureux de ne pas avoir du écouter les chansons non sélectionnées.

lire...