Tag Archives: Encore

Fruit Bats

La deuxième écoute, attentive, suffira à révéler la subtilité des compositions et l’aisance certaine qu’a Fruit Bats à composer des mélodies ("The Hobo Girl" parmi tant d’autres), voire à friser le John Lennon, la pedal steel en plus ("Being On Your Own"). Rien que ça ? Et pourquoi diable deux écoutes ? Car lors de la première tous les élitistes, fascistes musicaux, rockers snobs et autres se diront « Ca y est ! Encore un de ces excentriques roux et barbus sorti de nulle part (lire ici « Illinois » - ndlA), arborant un T-Shirt Best Montana pourri et gavé de Weezer et de Radiohead mais qui opte pour du folk lo-fi par manque de moyens ! » La messe est dite pensez-vous. Que nenni. La période Lo-Fi a bel et bien eu lieu, mais cela remonte au tout début des années 2000, au moment où Eric Johnson, fondateur du groupe, rejoignit les mecs qui avaient opéré avec Califone et, en fin de compte, toute la smala issue de Perishabe Records.

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Le Romandie

C'est le retour de l'automne. Certes, il ne pleut toujours pas et l'on peut encore apercevoir quantités de shorts et tongs dans les rues. Reste que quand les clubs rouvrent leurs portes, c'est la petite mort des habitudes estivales, et c'est tant mieux ajouteront les puristes. Pour faire le point sur ce qu'il va se passer d'important lors de cette dernière ligne droite vers Noël du côté de Lausanne, Lords of Rock a rencontré Philippe Oberson, co-programmateur du Romandie (et accessoirement membre du groupe Honey For Petzi).

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Lynyrd Skynyrd

Qui n’a pas fredonné ou dansé en faisant du air-guitare sur le célèbre morceau de Lynyrd Skynyrd "Sweet Home Alabama" ? Qui n’a pas apprécié le solo interminable et dantesque de "Free Bird" ? Pas grand monde à coup sur. Toutefois, la carrière du groupe de Jaksonville en Floride ne se limite pas qu’à ses deux tubes. Ils ont une discographie monstrueuse, ils ont traversé le globe dans tous les sens pour des concerts spectaculaires et leur réputation n’est plus à faire. Ils sont en outre les fondateurs du style rock sudiste. Malheureusement le groupe est aussi célèbre suite aux nombreuses malédictions qui les suivent depuis longtemps. En 1977 ils mirent mit fin une première fois à leur carrière suite à un tragique accident d’avion qui couta la vie à 3 membres du groupe dont notamment le fondateur et chanteur Ronnie Van Zant. D’autres malheurs, d’autres décès poursuivent les musiciens depuis leur reformation 10 ans plus tard. C’est pourquoi Lynyrd Skynyrd doit être un des groupes qui a vu défiler le plus grand nombre de musiciens durant sa carrière. Seul le guitariste Gary Rossington est présent depuis sa création en 1964.

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Muse

Nous avions quittés Matthew Bellamy et ses compagnons en 2007 à la suite de deux concerts exceptionnels dans le mythique stade de Wembley. Environ 100'000 personnes par concert, c’est correct. Le CD / DVD de ce show, HAARP est sans équivoque : Muse est un groupe monstrueux. L’énergie dégagée sur scène par les trois musiciens est incroyable. Talentueux, fous, mégalomanes, il y a tant de qualificatifs pour décrire ces trois gars de Teignmouth. Jusqu’où iront-ils ?

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Wye Oak

Tiens tiens. Encore une petite perle folk-pop pour cette année 2009 avec la sortie du deuxième album de Wye Oak, intitulé THE KNOT. L’an passé, le duo de Baltimore avait sorti son premier LP, IF CHILDREN, qu’on plaçait aux côtés des influents – à raison – Yo La Tengo. Pas mal pour le premier essai d’un groupe au nom d’un chêne, emblème de l’Etat du Maryland… A l’origine, une quête désespérée de musiciens pour renforcer le groupe, et puis, finalement, on se contente de ce que l’on a. Et ça leur va très bien : « en terme d’enregistrement, être un duo n’est pas vraiment limitant car en studio tout est possible » explique simplement Andy Stack, le batteur. Le résultat est lui aussi satisfaisant, tant les pistes explorées sont multiples. Une sorte de longue route à parcourir des centaines de fois, avec un thème différent à chaque fois. A ce propos, on apprécie par exemple "That I Do", en mode lévitation avec 2-3 excellents plans de guitare joués sobrement et quelques échos vocaux.

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Sufjan Stevens

Selon l’excellent magazine Magic, Sufjan Stevens serait prêt à sortir non pas un mais 2 nouveaux disques. Celui qui avait juré devant l’éternel de sortir un album sur chaque état …

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The Stone Roses

Le 20ème anniversaire de la sortie de The Stone Roses, premier album du groupe de Ian Brown, a suscité de belles envolées lyriques de la presse spécialisée. Et si on remettait tout à plat, avec une chronique partisane du rédacteur en chef Julien Gremaud et une critique aiguisée de notre érudit Crocodile Duffy ? Action.

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Rock en Seine

Crocodile Duffy nous livre la deuxième partie de son compte-rendu du festival Rock en Seine, connu maintenant du grand public comme le Waterloo d'Oasis. En 3 jours, 97 000 personnes ont foulé les pelouses du Domaine national de Saint-Cloud pour cette 7ème édition. Joli chiffre!

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Nosfell

Quelqu’un d’entre vous parle-t-il le Klokobetz ? Non ? Dommage, vous n’allez alors pas comprendre les textes et les messages de Nosfell qui utilise cette langue pour accompagner sa musique. Il a lui-même inventé cette langue qui proviendrait de la lointaine planète Klokochazia. D’entrée de jeu, vous conviendrez de l’originalité du musicien français. Cette langue qu’il mélange à l’anglais où l’on retrouve quelques sonorités françaises, allemandes et orientales lui offre une liberté d’expression sans fin. Il peut se laisser aller à des délires vocaux les plus fous et ainsi s’éclater sans limites. Ne croyez pas non plus que l’artiste se moque de vous en chantant n’importe quoi, toutes les paroles sont écrites d’abord en français avant qu’il les traduise en Klokobetz. Ce n’est pas de l’impro, ni du yoghourt, mais bel est bien du Klokobetz ! En écoutant l’album, Nosfell nous invite à le suivre dans son long périple mélodieux jusque sur Klokochazia, accrochez-vous au tapis, nous décollons.

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Isis

Le Isis des vieilles années est bel et bien révolu. De toute façon, les fans de la première heure ne s’attendent plus à un retour aux sources. Le groupe américain a toujours été en constante évolution et ils nous le prouvent une fois de plus avec leur dernier opus WAVERING RADIANT. Si l’on pouvait classer les premiers albums dans le sludge metal ou dans le post hardcore, nous sommes actuellement dans un registre plus progressif, classifiable dans du post-rock. De toute façon, à quoi bon se prendre la tête pour savoir dans quelle catégorie les classer ? Isis a toujours eu son propre style et son évolution si particulière en fait un groupe assez unique. La force et la qualité de WAVERING RADIANT reste l’évolution mélodique des morceaux. Bien qu’ils soient relativement longs, les titres ne sont pas ennuyeux et proposent toutes sortes d’atmosphères. Les guitares sont moins tranchantes que par le passé et la voix d’Aaron Turner alterne toujours entre voix claires et voix dites gutturales. Les fans du début regretteront sans doute que ces voix graves sont de moins en moins présentes, mais il faut l’admette, le style progressif proposé s’accorde plutôt bien avec les voix claires. Encore que le mélange des 2 voix reste quelque chose d’intéressant dans ces styles toujours sombres.

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