Summer Camp est encore une fois un duo. J’ai l’impression que tous les groupes que je chronique sont des duos… Ca tombe plutôt bien remarquez, car généralement j’aime bien les groupes qui jouent sous cette forme la. Quoi d’autre ? Ils sont Anglais. Et ils sont mariés ensemble. Voilà pour les présentations, vous savez l’essentiel.
Au niveau de leur discographie, on peut allégrement affirmer qu’ils sont prolifiques. Quatre albums en cinq années, c’est plutôt pas mal. Reste à voir ensuite la qualité proposée. Et honnêtement, on est un peu déçu de BAD LOVE. Si quelques titres sauvent toutefois les meubles (Bad Love, Horizon, Keep Up), on est globalement en dessous des attentes. Sans être géniaux, Summer Camp a toujours par le passé trouvé un petit quelque chose qui rendait le disque attrayant. Et avec ce nouvel opus, ça manque de piment, ça manque d’originalité. Il est vrai qu’en jouant dans le registre synth-pop, le risque est de se noyer dans ces sonorités « synthétiques », mais tout de même… Le duo a déjà été plus accrocheur. On aurait malheureusement tendance à écouter cet album comme musique d’ambiance ou musique de fond. C’est dommage.
BAD LOVE n’est pas un disque raté, il manque simplement quelques ingrédients pour le rendre attractif. A vouloir sortir des albums trop rapidement, il aurait été préférable de peaufiner un peu plus la structure de certains morceaux ou de trouver une mélodie ou un truc qui nous tienne en haleine.