Quelle affiche! Pour toutes les personnes qui ont écouté du metal dans les années 80 et 90, cette affiche du Sonisphere Festival dépasse l’entendement. Imaginez donc, le Big Four réuni en une journée. Le Big Four ? Metallica, Slayer, Anthrax et Megadeth considérés comme les pionniers du trash metal américain. Rien que pour ces groupes l’affiche est incroyable. Mais attendez, histoire de compléter joliment la programmation on retrouve entre autre Motorhead, Bullet For My Valentine, Stone Sour ou encore Alice In Chains. Impressionnant.

Sonisphere Festival

REVIEW Quelle affiche! Pour toutes les personnes qui
ont écouté du metal dans les années 80 et 90, cette affiche du Sonisphere
Festival dépasse l’entendement. Imaginez donc, le Big Four réuni en une
journée. Le Big Four ? Metallica, Slayer, Anthrax et Megadeth considérés
comme les pionniers du trash metal américain. Rien que pour ces groupes
l’affiche est incroyable. Mais attendez, histoire de compléter joliment la
programmation on retrouve entre autre Motorhead, Bullet For My Valentine, Stone
Sour ou encore Alice In Chains. Impressionnant.

Plongeons,
batailles de boue et tout ce qui va avec

En plus de cette pléiade de groupes, il y a
un invité surprise. Qui ca ? La pluie. Elle était surtout présente le jour
et la nuit précédente pour le concert d’Airbourne, mais après son passage
remarqué, la boue a pris le relai. De 15 à 30 cm de boue sur l’entier du site.
Le mot herbe est à rayer du vocabulaire pour cette journée. Il n’y a plus un
endroit sec, partout de la boue et encore de la boue. Vous imaginez bien
évidemment qu’il y a eu de drôles de scènes, entre les glissades, plongeons,
batailles de boue et tout ce qui va avec. Un véritable Woodstock en Suisse. Malheureusement, nous n’avons pas pu tout
voir. Le temps d’arriver, de mettre la machine en marche et de se familiariser
avec le terrain, Anthrax avait déjà joué. Moi qui rêvais de voir enfin la
barbichette de Scott Ian, et bien c’est raté. Le premier véritable concert à se mettre sous la dent a été Alice In Chains.
Bonne prestation pour ce groupe mythique de Seattle reformé avec le beau
William DuVall au chant. On retiendra le vieux titre “The Rooster” joué en fin de
set. Stone Sour a enchainé ensuite sur la petite scène. Sympa, mais pas encore
assez pour véritablement vibrer. On se déplace gentiment pour être face à la
grande scène. Les choses sérieuses commencent, Slayer entre en scène. Tom Araya
et sa bande de joyeux lurons nous montrent alors comment on joue du trash. Les
vieux morceaux ont toujours la faveur des fans. “War Ensemble”, “Dead Skin Mask”, “Angel
Of Death”, “South Of Heaven”, “Mandatory Suicide”, “Chemical Warfar”e et le célèbre
“Raining Blood” ravissent les vieux briscards comme nous. Les années passent pour
Slayer. Tom Araya ne braille plus autant qu’avant, Jeff Hanneman ne nous fait
plus peur avec ses kilos en trop, seul Kerry King semble ne pas vieillir.
Pourtant c’est toujours un plaisir de voir Slayer, Tom Araya a quelques
sourires communicatifs avec ses fans et il semble prendre beaucoup de plaisir
sur scène.

Après cette déferlante trash dans la tronche,
on est tout de même obligé de se nourrir et c’est malheureusement Megadeth qui
en fait les frais. Un concert vu de loin, quelques morceaux entendus d’une
oreille comme “A Tout Le Monde”, “Symphony Of Destruction” et “Endgame”, titre
éponyme du dernier album en date. Après quelques albums décevants, Megadeth a su
rebondir grâce à son dernier opus. Dave Mustaine se porte bien, les vieilles
rancunes du passé avec Metallica sont oubliées et c’est un plaisir de le voir
partager l’affiche avec les Four Horsemen. Place au Rock n’roll avec Lemmy et son groupe
Motörhead. Tout de noir vêtu, chapeau, bottes,  lunette de soleil, le vieux Lemmy a la classe. Après une vie
d’excès à tout niveau, Lemmy (65 ans) joue toujours avec envie et passion. Un
personnage haut en couleur qui mérite sa place avec les grands noms du rock
n’roll. Un concert classique de Motörhead avec un final attendu par tous pour
“Ace of Spades” et “Overkill”. Rise Against a eu la lourde tache de jouer
après Motörhead, mais surtout avant Metallica. On ne va donc pas s’étaler sur
le sujet et passer aux choses sérieuses. 21h10, la tête d’affiche du festival
lance les festivités. “Creeping Death” pour se chauffer, ca commence bien. Et ce
n’est que le début, car James l’a annoncé : « I hope you like old
stuff » En effet, les amoureux des deux premiers albums on été gâtés. On
aurait pu croire qu’il s’agissait de la tournée de RIDE THE LIGHTNING avec les
nombreux titres présents (“Creeping Death”, “Fight Fire With Fire”, “Fade To Black”,
“Ride The Lightning”, “For Whom The Bell Tolls”). Le premier album KILL EM ALL
n’est pas en reste non plus avec “No Remorse”, “Whiplash” et “Seek And Destroy”. Les
deux heures de set sont en place, James Hetfield parle un peu avec le public
qui connait par cœur tous les morceaux. Trujilo se fait remarquer par ses
positions et ses clowneries, Lars tire souvent la langue derrière sa batterie
et Kirk joue toujours aussi vite. Un peu de pyrotechnique pour que le show soit
total et pour que le concert soit inoubliable.

Metallica joue quelques
classiques qui sont d’une efficacité à toute épreuve. Comment rivaliser avec “Master Of Puppets”, “One”,
“Enter Sandman”, “Welcome Home” et “Nothing Else Matters” ? Je ne sais pas s’il y avait des gens qui ne connaissaient que le dernier
album DEATH MAGNETIC, si c’est le cas, ils n’auront pas eu beaucoup de temps
pour s’exprimer, car seulement 3 titres faisaient partie de la setlist. Le seul
reproche que l’on peut faire se situe peut-être au niveau du son. Par moment la
basse de Trujilo couvrait tous les instruments. Déjà pour Slayer ce n’était pas
le top, mais là pour le concert final, c’est un peu dommage. Hormis ces détails
d’ordre techniques, le concert est superbe. Metallica a toujours une longueur
d’avance sur les autres groupes d’heavy metal et ils sont sans doute les meilleurs
en activité. D’autres concerts suivent Metallica, mais la
plupart des spectateurs repartent. Après avoir crapahuté 12 heures dans 20 cm
de boue, sans pouvoir s’asseoir, les jambes se font lourdes. Et franchement,
après avoir vu Metallica, c’est difficile de se motiver pour un petit groupe
local.

Le site “Live” de notre photographe Mehdi Benkler (ici)

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5 comments

  1. Re: Chronique d’une furie
    De la boue et encore de la boue, l’organisation laissait à désirer mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour voir nos idoles !

  2. Avinash Manoli

    i was fucking THERE!!
    hey man your review completely captures the essence of what was sonisphere switzerland , the mud and slush was too much but this metalfest was one for the brave!!!

  3. Avinash Manoli

    i was fucking THERE!!
    i traveled all the way from India for the show by the way \m/

  4. bylszski
    asvyhshj http://ipiwqqxr.com grmipzup jvpnwngc

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