Dès l’intro on sait qu’on y est et qu’on va prendre ! Le beat de "Rock’n’roll Talent Show" enquille sur le groove’n’root de "Shake a Bow" et la frénésie de Benjamin Darville alias Son of Dave nous emporte. Il est donc possible mais trop rare, de faire rocker un harmonica, bien loin donc des errances prétentieuses de certains jazzeux et bluesmen mous de la lippe qui nous servent des heures de concerts pénibles persuadés que leur « instrument » vaut une guitare ou un sax à la Coltrane ! Ici on prend notre pied, point. Il y a du Mayall là-dedans ( She danced all night, You all but stay… ), du Korner ( Voodoo Doll ), du Stones ( Revolution Town ) tel le Mick des débuts ou du trop souvent oublié "Midnight « don’t do that » Rambler".

Son of Dave

Son of Dave, un ancien de Crash Test Dummies, mène sa carrière solo depuis une dizaine d’années. Beaucoup d’influences se font sentir sur son dernier opus et le résultat final est plus que convaincant.

Dès l’intro on sait qu’on y est et qu’on va prendre ! Le beat
de “Rock’n’roll Talent Show” enquille sur le groove’n’root de “Shake a Bow” et
la frénésie de Benjamin Darville alias Son of Dave nous emporte. Il est donc
possible mais trop rare, de faire rocker un harmonica, bien loin donc des
errances prétentieuses de certains jazzeux et bluesmen mous de la lippe qui
nous servent des heures de concerts pénibles persuadés que leur « instrument
» vaut une guitare ou un sax à la Coltrane ! Ici on prend notre pied, point.
Il y a du Mayall là-dedans ( She danced all night, You all but stay… ), du
Korner ( Voodoo Doll ), du Stones ( Revolution Town ) tel le Mick des débuts
ou du trop souvent oublié “Midnight « don’t do that » Rambler”.

Au bord de l’apoplexie

Son of Dave
nous emmène dans l’Amérique profonde chérie de nos pierres qui roulent.
L’harmonica s’affole, transpire son blues à travers un Son of Dave que l’on
imagine en transe, au bord de l’apoplexie, dévoré par les esprits du sud
profond et de la route 66 réunis. Carbonisés les joueurs en costards, atomisés les
prétentieux des festivals pseudos jazz de nos contrées qui faute d’avoir
réussis à aligner deux accords à la sèche se sont mis par dépit au
souffleur et qui justement, « soufflottent », crachant désormais sur tout ce
qui a des cordes… Quant à nous on termine tranquilles, rassasiés avec “Way We Roll’em” et “Ain’t Nothin’ But the Blues”, authentiques, mille fois entendus
mais tellement honnêtes…

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