Annoncé comme les sauveurs de la scène rock en France, (décidément cela devient une habitude à chaque nouveau groupe), le combo Soma sort un EP début octobre en attendant de sauver la France en janvier 2010 avec son album. Pourtant Soma n’est pas un groupe de petits jeunes godelureaux et peut se venter d’avoir déjà une certaine expérience. Les 4 copains d’Istres se sont formés il y a une petite dizaine d’années, ils ont beaucoup de scènes à leur actif et ont déjà enregistré quelques trucs, dont un album en français. Seulement voilà, le rock français est un risque à prendre, pas beaucoup n’y arrivent vraiment et au final Soma se tourne vers la langue de Shakespeare.

Soma

En attendant la sortie de l’album en janvier, Soma sort un EP prometteur. Rien de bien nouveau, mais un succès qui risque bien de pointer le bout de son nez.

Annoncé comme les sauveurs de la scène rock en France, (décidément cela devient une habitude à chaque nouveau groupe), le combo Soma sort un EP début octobre en attendant de sauver la France en janvier 2010 avec son album. Pourtant Soma n’est pas un groupe de petits jeunes godelureaux et peut se venter d’avoir déjà une certaine expérience. Les 4 copains d’Istres se sont formés il y a une petite dizaine d’années, ils ont beaucoup de scènes à leur actif et ont déjà enregistré quelques trucs, dont un album en français. Seulement voilà, le rock français est un risque à prendre, pas beaucoup n’y arrivent vraiment et au final Soma se tourne vers la langue de Shakespeare.

Le résultat de cet EP 5 titres est plutôt pas mal. Les titres sont très accrocheurs, il y a une bonne pêche, ça envoie, en bref c’est du pur rock influencé par les Hives, Strokes ou encore Jet. A l’écoute des morceaux on devine presque qu’ils sont signés chez une major, car on retrouve une propreté et une netteté des grosses productions. Cette qualité sonore est notamment possible grâce à Dave Sardy (producteur d’Oasis, Jet, Dandy Warhols) qui a mixé les titres à Los Angeles. Par moment, c’est presque trop propre et trop accrocheur. La carte de la facilité est jouée, on risque de se lasser des morceaux.

C’est presque trop propre et trop accrocheur

L’exemple vous est démontré, clip à l’appui, avec le single “Get Down”. Clip qui au passage est assez bien fait et qu’on retrouve non censuré sur le web. Clin d’œil à Tarentino et Reservoir Dog. Si vous vous lassez de ce titre il y a d’autres choses intéressantes qui suivent. “Funeral Party” et sa guitare rythmique à la QOTSA débute bien, la voix de Lionnel Buzac apporte ensuite une touche plus pop au morceau. Sa voix est par contre plus douce sur Vanity. Un titre plus calme, des mélodies plus recherchées et au final un très bon morceau. “20 Minutes” commence de la meilleur des manières, très carré, très rock, on est bien dedans, et tout à coup on retombe dans quelque chose de plus pop-accroche au niveau du refrain ce qui dénature un peu l’excellent début et les couplets. “Milk” clôt ce 5 titres, toujours dans cette bonne humeur pop rock mélodieuse.

 

Vous l’aurez compris, il y a beaucoup de bonnes choses dans cet EP et Soma se profile en effet comme une grosse sortie du début d’année. Les titres ont largement l’étoffe et ce qu’il faut pour passer sur les ondes. Attention au phénomène Buzz, on est vite en haut de l’affiche et ensuite vite oublié. On attend de voir ou d’entendre l’album complet pour se faire une idée globale, mais le début est prometteur avec néanmoins quelques réserves susmentionnées.

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