Smith Westerns

La recette idéale pour garder sourire et bonne humeur appropriés à la saison, la voilà : cette pop acidulée, oh combien rafraîchissante. DYE IT BLONDE transpire la jeunesse, sa simplicité et ses complexes. Moyenne d’âge : vingt ans. Les garçons n’avaient pas encore quitté la high-school à l’époque de leur premier album. Et pourtant, quelle évolution. En quelques mois seulement, Smith Westerns délaisse la lo-fi de leur garage pour une pop glam, léchée à souhait. A la production, on retrouve Chris Coady (Beach House, Yeah Yeah Yeahs). Pas étonnant d’y retrouver quelques allures dream-popesques donc. Tiens, mélangez Beach House, Deerhunter, MGMT (version CONGRATULATIONS), un zeste de Girls, un peu d’Oasis, une forte dose de Bowie et des Beatles et on obtiendrait très certainement une œuvre proche de ce DYE IT BLONDE. Autant dire que leurs influences, ils savent les choisir.

 

Un charme instantané

 

Mais cette réduction abrupte à de pales copies, les Smith Westerns ne la méritent pas. Leur spontanéité et leur puissance mélodique en font l’une des claques de 2011. Le kitsch même de certains titres, ils savent le maîtriser. Là, on dit chapeau! Le quatuor est probablement à compter parmi les valeurs sûres pour les années à venir. Un charme instantané. Une efficacité troublante. Tout simplement.

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