Scary Mansion et sa chanteuse Leah Haynes sont de retour. Personnellement, j’annonce tout de suite la couleur, sans cacher mon jeu, et en misant tout mon tapis, c’est ma découverte de 2009 ! C’est le disque qui m’a le plus fait craquer de cette année. Tout est dit ! Emotions et pop rock se marient pour notre plus grand plaisir. Mais la palme revient surtout à une interprétation parfaite de titres assez classiques. Les critiques sont unanimes, et je surenchéris, c’est tout simplement un très bon disque ! L’ouverture "No Law", après son ding dong de hall de gare et ses larsens de guitare, donne un parfum assez rétro par des sonorités synthétiques sur les guitares saturées, évoquant la pop psychédélique anglaise par les intonations mélodique du clavier et sa sonorité très kitsch. C’est d’ailleurs la seule chanson ayant cette sonorité. Les titres s’enchainent sans temps mort, toujours au top musicalement. On est souvent plus proche de la pop ("Over The Weekend" par exemple) que du véritable rock, mais ca balance ! Les titres n’ont rien de révolutionnaires, ni coté compositions, ni cotés arrangements. On reste dans le connu. Mais soyons franc, c’est super bien fait. Chaque titre se distingue du précédant. A tel point que dès que ce disque se termine, on en redemande et on le réécoute. Les titres restent très courts, et sont tous dans le format radio des trois minutes. C’est parfois assez flagrant, surtout quand l’album ne dépasse que les 30 minutes ! C’est un peu dommage, un solo aurait été bienvenu à ces moments ou les chansons s’arrêtent, en nous laissant parfois sur notre faim. Plusieurs magnifiques ballades comme "Mighty", ou des passages plus calme, comme l’introduction de "Fatal Flaw", démontrent la véritable force musicale de Leah Haynes. Avec sa voix douce, fragile, légèrement cassé, et tout en retenue, elle livre une émotion sincère et intense, presque à nous tirer des larmes. Avec sa voix évoquant par moment Dolores O'Riordan des Cramberries, elle séduit. Il n’y a pas d’autres mots. Aucun débordement, de surinterprétation, sa simplicité nous émeut. Et quand il s’agit de faire du rock, la encore, sans surenchère, sans hurler, elle continue à rester musicale, toujours juste dans son interprétation. Cette qualité suffit pour me faire adorer ce disque. Oui, il n’a rien de révolutionnaire, mais une telle interprétation, toujours simple et sans surenchère d’effets, nous ferait adorer "La Danse Des Canards"… J’exagère, je sais, mais je serais presque prêt à tenir le pari !

Scary Mansion

Chronique toute personnelle du LP Make Me Cry du groupe de Williamsburg à Brooklyn. Effort numéro deux – sorti à la fin de l’an passé – pour ce trio emmené par l’illustratrice Leah Haynes décortiqué de fond en comble.

 

Scary Mansion et sa chanteuse Leah Haynes sont de retour. Personnellement,
j’annonce tout de suite la couleur, sans cacher mon jeu, et en misant tout mon
tapis, c’est ma découverte de 2009 ! C’est le disque qui m’a le plus fait
craquer de cette année. Tout est dit ! Emotions et pop rock se marient pour
notre plus grand plaisir. Mais la palme revient surtout à une interprétation
parfaite de titres assez classiques. Les critiques sont unanimes, et je
surenchéris, c’est tout simplement un très bon disque !
L’ouverture “No Law”, après son ding dong de hall de gare et ses larsens de
guitare, donne un parfum assez rétro par des sonorités synthétiques sur les
guitares saturées, évoquant la pop psychédélique anglaise par les
intonations mélodique du clavier et sa sonorité très kitsch. C’est
d’ailleurs la seule chanson ayant cette sonorité.
Les titres s’enchainent sans temps mort, toujours au top musicalement. On est
souvent plus proche de la pop (“Over The Weekend” par exemple) que du véritable
rock, mais ça balance ! Les titres n’ont rien de révolutionnaires, ni coté
compositions, ni cotés arrangements. On reste dans le connu. Mais soyons
franc, c’est super bien fait.

 

Tout est dit

 

Chaque titre se distingue du précédant. A tel
point que dès que ce disque se termine, on en redemande et on le réécoute.
Les titres restent très courts, et sont tous dans le format radio des trois
minutes. C’est parfois assez flagrant, surtout quand l’album ne dépasse que
les 30 minutes ! C’est un peu dommage, un solo aurait été bienvenu à ces
moments ou les chansons s’arrêtent, en nous laissant parfois sur notre faim.
Plusieurs magnifiques ballades comme “Mighty”, ou des passages plus calme, comme
l’introduction de “Fatal Flaw”, démontrent la véritable force musicale de Leah
Haynes. Avec sa voix douce, fragile, légèrement cassé, et tout en retenue,
elle livre une émotion sincère et intense, presque à nous tirer des larmes.
Avec sa voix évoquant par moment Dolores O’Riordan des Cramberries, elle
séduit. Il n’y a pas d’autres mots. Aucun débordement, de
surinterprétation, sa simplicité nous émeut. Et quand il s’agit de faire du
rock, la encore, sans surenchère, sans hurler, elle continue à rester
musicale, toujours juste dans son interprétation.

 

 

 

 

Cette qualité suffit pour
me faire adorer ce disque. Oui, il n’a
rien de révolutionnaire, mais une telle interprétation, toujours simple et
sans surenchère d’effets, nous ferait adorer “La Danse Des Canards”…
J’exagère, je sais, mais je serais presque prêt à tenir le pari !

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