Saxon

CALL TO ARMS est le dernier album en studio des incontournables du metal britnannique Saxon. Selon Bill Byford dans leur communiqué de presse au lancement, CALL TO ARMS serait leur meilleure musique des 20 dernières années. Et force est de l’admettre, les Yorkshiremen affichent une forme surprenante : Byford est bien en voix, les riffs de Paul Quinn sont incisifs, et Nigel Glockler bat ses rythmes avec enthousiasme. La plupart des titres ont bien l’air de famille Saxon, mais trois chansons méritent une attention plus approfondie.

Le premier point fort de CALL TO ARMS est le titre du même nom, à la plage 5. Il commence tout en douceur, et alterne couplets calmes avec des refrains lourds et hauts. Une performance solide du guitariste complète ce qui est à mon goût la meilleure chanson de l’album. En fin de disque, Saxon a aussi décidé d’inclure une version orchestrale de Call to Arms – une pâle imitation de "Nothing Else Matters" de Metallica avec la symphonie de San Francisco, mais l’arrangement tient quand même la route.

 

 

Le deuxième titre qui mérite d’être noté est "Chasing the Bullet", à la plage 6. C’est une chanson typique de Saxon, mais le refrain, une fois entendu, se logera dans votre tête pour la journée !

La dernière chanson qui gagne sans argument une place sur la playlist « Best of Saxon » est "Ballad of the Working Man". La musique se différencie des autres titres de l’album par ses accents oldschool à la Thin Lizzy. L’objet de la chanson, une ode aux classes ouvrières disparues du nord de l’Angleterre, partagées entre usine bruyante et pubs enfumés, indique un retour rafraîchissant aux sources pour le groupe : lancez ce titre, allumez une clope et tirez-vous une pinte de bière !

En conclusion, CALL TO ARMS est une performance solide de la part des rockers de Barnsley. Les titres sont bien ficelés, les solos développés, mais suffisamment courts pour éviter de devenir monotones. Il est vrai que le groupe reste toujours dans sa zone de confort, et que cet album n’a rien d’expérimental. Néanmoins, comme diraient les anglais, « If it ain’t broken, don’t fix it ! ».

 

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