Un an après la sortie de JUNIOR, le duo électronique Norvégien sort logiquement SENIOR. Mais contrairement à celui de l'année passée, cet album sera lui cent pour cent instrumental. Effectivement, les auteurs du mythique MELODY A.M avaient utilisé de nombreuses voix féminines pour les chansons plus légères et énergiques de JUNIOR. Cette fois l'album sera sombre (comme la pochette!) et pour mieux nous emmener dans cet atmosphère, le duo va simplement se passer de voix. L'album commence discrètement par quelques crépitements de vinyle, puis, apparaît une musique douce, teintée de nostalgie, « ...And The Forest Began To Sing » nous prend dans ses bras pour un voyage que l'on risque pas d'oublier. Plus rythmée « Tricky Two » est une bonne représentation de ce qu'on aime chez Röyksopp. Une chanson très longue, qui évolue en crescendo, mais qui reste toujours dans cette pénombre qui va nous accompagner tout au long de l'album. Vers la fin de la chanson, une nappe de synthétiseur très 70's feront une apparition plus qu'appréciable. « The Alcoholic », qui est une chanson décrite par le groupe comme étant inspirée par « ces « hobos » qui imbibé d'alcool prennent la route de train en train », s'ouvre discrètement par un arpège électronique très nostalgique, qui sera vite rejoint par une énorme ligne de basse. La chanson est plein de rêve et de légèreté, il suffit de fermer les yeux pour être entraîné dans un voyage incompréhensible entre les montagnes vertes du p

Röyksopp

ELECTRO Un an après la sortie de JUNIOR, le duo électronique Norvégien sort logiquement SENIOR. Mais contrairement à celui de l’année passée, cet album sera lui cent pour cent instrumental.

Effectivement, les auteurs du mythique MELODY A.M avaient utilisé de nombreuses voix féminines pour les
chansons plus légères et énergiques de JUNIOR. Cette fois l’album
sera sombre (comme la pochette!) et pour mieux nous emmener dans cet
atmosphère, le duo va simplement se passer de voix. L’album commence discrètement
par quelques crépitements de vinyle, puis, apparaît une musique
douce, teintée de nostalgie, « …And The Forest Began To Sing » nous
prend dans ses bras pour un voyage que l’on risque pas d’oublier. Plus rythmée
« Tricky Two » est une bonne représentation de ce qu’on aime chez
Röyksopp. Une chanson très longue, qui évolue en crescendo, mais qui reste
toujours dans cette pénombre qui va nous accompagner tout au long de l’album.
Vers la fin de la chanson, une nappe de synthétiseur très 70’s feront une
apparition plus qu’appréciable. « The Alcoholic », qui est une
chanson décrite par le groupe comme étant inspirée par « ces
« hobos » qui imbibé d’alcool prennent la route de train en
train », s’ouvre discrètement par un arpège électronique très nostalgique,
qui sera vite rejoint par une énorme ligne de basse. La chanson est plein de
rêve et de légèreté, il suffit de fermer les yeux pour être entraîné dans un
voyage incompréhensible entre les montagnes vertes du printemps (les sifflets
d’oiseaux), les fjords norvégiens, et les forêts pluvieuses d’automnes. La
première baffe de l’album.

Nostalgie

Un intro samplée, un peu jazzy, annonce
« Senior Living ». Une fois de plus très atmosphérique, cette chanson
fait la part belle à une guitare électrique très cristalline. On a l’impression
d’entendre un mélange entre Air et Pink Floyd avec
un peu de Archive en guise de crème chantilly. On est très loin
du groove de batterie si funky et si connu de « Epple ». De légère
voix de chœur se font entendre en guise d’apothéose, pour laisser la chanson se
finir dans un murmure de synthétiseurs. Une deuxième baffe. C’est l’heure du premier single de l’album,
« The Drug », le son est beaucoup plus house que tout ce que nous
avions entendu jusque là. Un beat démarre et on se retrouve dans un domaine
plus familier, plus habituel. La composition est moins expérimentale et c’est
donc logique de l’avoir mise en single. Un bon compromis entre le style “Röyksopp” et l’ambiance automnale de « Senior ».
« Forsaken Cowboy » revient vers cette atmosphère si mystérieux, tout
en se faisant encore plus mystique grâce à des chœurs plaintifs et langoureux.
Une musique à écouter dans son lit avant de s’endormir, si possible…
accompagné. L’intro de « The Fear » fait bizarrement penser au thème
du Parrain, accompagné d’un beat électro, la comparaison s’arrête
là. Les basses sont monstrueuses et rajoute un peu de chaleur à une chanson qui
parait froide au première abord. On retrouve des nappes profondes de synthétiseurs
frôlant parfois avec la new wave. Le morceau avoisinant les sept
minutes, évolue sans cesse, pour voir même apparaitre vers sa moitié une
batterie, cette fois bien humaine, rappelant étrangement « Again »,
le chef d’œuvre inégalé de Archive. Il est assez troublant de
voir la ressemblance entre les morceaux au niveau des structures. « Coming
Home » fait rêver dès son intro, la mélodie qui apparait et disparaît au
fur de la chanson est tout simplement magnifique.

L’intelligence de Röyksopp est
de jouer avec la douceur sans jamais basculer dans le mièvre. Car ils arrivent
toujours à nous prendre avec eux lors de leurs voyages. « A Long, Long
Way » et ses sons très « Vangelis » (rappelez-vous de Chrisophe
Colomb, vous comprendrez), clot d’une manière étrange (il y a une chanson
cachée qui fout drôlement les boules) ce magnifique voyage automnale à travers
les esprits mystérieux et secrets du duo Norvégiens. Un album à écouter quand vous serez en
recherche de tranquillité, de rêve, de poésie, de douceur.    

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