Ce premier album fait penser à du Placebo sous valium. Le sens critique et le fond des paroles de ce disque est tout-à-fait honorable, compte tenu des soupes qu’on nous assène du soir au matin. Au delà d’un rock efficace, on devine des textes subtils « La ciguë » souvent profondément déprimants. Ça décolle difficilement, aucun exploit de mise en forme bien que l’effort porte sur la vibration et la transmission, la plus franche possible d’un ressenti.
Que dire de plus ? La trame de fond est assez contemplative, à voir comment l’auteur parviendra à restituer son univers sur scène. Personnellement, je trouve qu’il est difficile de ne pas voir dans ce disque une forme de maniérisme et de théâtralité qui, par moment, ruine la musique.
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Rédacteur en chef, chroniqueur, tyran : Si Lords of Rock était un château, on pourrait dire qu’Anthony est un des artisans ayant posé les premières pierres. Si maintenant l’édifice est terminé, cela ne l’empêche pas de fignoler quelques détails et mettre deux ou trois guirlandes pour égayer. Désormais rédacteur en chef, il motive les troupes et donne des coups de bâton quand ça ne va pas (mais les rédacteurs adorent ça). Féru de grosses guitares mais aussi de grands classiques de la musique francophone comme Céline Dion et Bézu, Anthony possède une des plus belles discographies du canton de Vaud. Mais pour la voir il faut d’abord trouver sa grotte, perdue au beau milieu des montagnes Suisses. Oui, Anthony vit isolé du monde depuis la séparation des Forbans en 1995.