Ce plus ou moins deuxième album CHURCH WITH NO MAGIC pète! Voilà c'est dit, alors je m'arrête? Non, car il y a quand même plus à dire. D'entrée, le son graille. Il y a de la biture, des bonnes vagues électroniques. On pourrait se méprendre certaines fois avec un Radiohead bizarre, mais de même qualité. Les fans de l'un apprécieront l'autre. Les sons nous poussent en terres obscures et mystiques. La batterie en fond est lourde, tribale sans tomber dans le sombre macabre, on se sent possédé ou en devenir. Les nappes plus aiguës invitent à l'envol. Elles sont suivies des voix un peu ténébreuses , et berçantes. Le peut-être connu "Window" synthétise bien l'élan de l'album. Ca commence fort. On suit un rythme puissant, la batterie un rajoute une couche, on tourne, ça monte. La voix intervient et calme un peu la tendance

PVT

Electro-rock Peut-être les connaissiez-vous sous le nom de Pivot, les voilà de retour avec un nouvel album et un nom raccourci. Richard Pike et sa soeur Laurence continuent donc leur aventure musicale pour le plus grand bonheur des connaisseurs de musique expérimentale.

Ce plus ou moins deuxième album CHURCH WITH NO MAGIC pète! Voilà c’est dit, alors je m’arrête? Non,
car il y a quand même plus à dire. D’entrée, le son graille. Il y a de
la biture, des bonnes vagues électroniques. On pourrait se méprendre
certaines fois avec un Radiohead bizarre, mais de même qualité. Les fans
de l’un apprécieront l’autre. Les sons nous poussent en terres
obscures et mystiques. La batterie en fond est lourde, tribale sans
tomber dans le sombre macabre, on se sent possédé ou en devenir. Les nappes plus aiguës invitent à l’envol. Elles sont suivies des voix un peu ténébreuses , et berçantes. Le
peut-être connu “Window” synthétise bien l’élan de l’album. Ca
commence fort. On suit un rythme puissant, la batterie un rajoute une
couche, on tourne, ça monte. La voix intervient et calme un peu la
tendance. Le tout ralentit pour repartir avec une impression
d’étourdissement, sur une fin plus calme, mais toujours aussi
envoutante et intense.

Dans le plaisir comme dans la douleur

Pour ne pas en dire que du bien et rester
un tant soit peu objectif, on se lasse peut-être au bout de plusieurs
écoutes (pour mon cas pas encore…) Le jeu de la tangente avec cette
musique un peu lourde est périlleux, certains trouverons cela répétitif
ou trop agressif. J’y vois plutôt et une fois de plus la facette de
la possession, ou la raison se fait emporter et que passion se dévoile,
dans le plaisir comme dans la douleur.

Sur “Timeless” on débute
par une vibe à la modeselector, j’imaginerai bien un remix (une fois de
plus un certain rapport à Radiohead et à leur collaboration avec les 2
dj’s allemands). Loops de voix et effets sonores, échos. Beat électro ou
les basses prennent un sens agréable, tapent, mais ne bousillent pas
nos tympans. C’est vivant, cardiaque.

Vous l’aurez compris, j’ai
aimé. A en lire certains, le live n’est pas aussi alléchant. Mais si
vous en avez l’opportunité, je n’hésiterais pas. Comme le suggère le
titre, son écoute est mystique, volumineuse, raisonnante, mais honnête.

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