Les canadiens de Caribou, précédemment appelés Manitoba, nom qu’ils ont dû changer à la suite d’une plainte déposée par Richard « handsome dick » Manitoba, lequel n’est pas un acteur de films pornographiques comme son nom pourrait nous l’indiquer, se sont produit devant une masse lausannoise abondante. Le Romandie affichait sold out.

Caribou au Romandie

Les canadiens de Caribou, précédemment appelés Manitoba, nom qu’ils ont dû changer à la suite d’une plainte déposée par Richard « handsome dick » Manitoba, lequel n’est pas un acteur de films pornographiques comme son nom pourrait nous l’indiquer, se sont produit devant une masse lausannoise abondante. Le Romandie affichait sold out.

« Ah oui, Caribou, c’est le groupe qu’a deux batterie ». Voilà le genre de remarques que l’on peut entendre de la part de l’audience présente ce soir dans la salle. Alors que, musicalement, ces deux batteries ne sont pas souvent exploitées, visuellement, ça reste gravé dans la mémoire collective. Milan Kundera l’aurait qualifié de kitsch, comme, par exemple, le fait d’être ému devant le spectacle d’enfants sautillant innocemment dans une prairie florissante, et que l’humanité entière, ensemble, soit émue devant ce même spectacle.
Caribou engage son concert avec des morceaux, non pas de son dernier album, SWIM, mais plus anciens. Ils sont d’une efficacité redoutable en live et plongent immédiatement l’audience dans une ambiance frisant avec le psychédélisme, aidé par des visuels assez étonnants. Le public est assez peu récéptif à ces premiers morceaux.
Ils commencent à jouer, dès le quatrième ou cinquième morceau, des titres de leur nouvel album. Des titres plus électroniques, plus dansants, plus musique de club pour trentenaire lausannois qui étaient ce soir au Romandie uniquement pour sortir boire un verre, qui écoutent la musique d’une oreille, l’autre étant concentrée sur ce que leur dit leur ami en rapport avec la nouvelle déco de son appartement ou la nouvel bière du mois dans un bar branchauthentique à Lausanne, pensant à quel short hyper classe ils pourraient porter demain matin pour leurs brunch avec leurs potes. L’atmosphère commença donc à s’echauffer dès que Caribou joua des morceaux avec plus de grosse caisse et de caisse claire sur les temps en résumé.

Nouvelle déco

La suite du concert continua sur cette impulsion, ce qui entraina une structure de morceau quasiment similaire pour tous, avec, à chaque fois, un apaisement vers la fin du morceau, les gens font « oouuuuu, clap clap clap », puis un nouveau départ pour quelques dizaines de secondes, les gens font « ooouuuhhh » plus fort et « clap clap clap » mais sur les temps cette fois. Les morceaux de l’album « swim » ont beaucoup plu au public lausannois.

CARIBOU

Swim (2010)

Chronique à venir sur le site de Lords of Rock

Plus de photos de Caribou sur la rubrique photo de notre webzine.

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