Peu avant un showcase finalement annulé, Lords of Rock a rencontré le batteur du groupe, Nate Donmoyer. Quelques heures plus tard, les New-Yorkais se rattraperont dans un Jazz Café rempli et satisfaits de voir cette pointure du moment de si près.

Passion Pit en interview

Peu avant un showcase finalement annulé, Lords of Rock a rencontré le batteur du groupe, Nate Donmoyer. Quelques heures plus tard, les New-Yorkais se rattraperont dans un Jazz Café rempli et satisfait de voir cette pointure du moment de si près.

 

Lords of Rock:
Vous vous êtes produits dans divers festivals ces dernières semaines. Vous
aller en Grande-Bretagne dès demain, puis en Hollande, vous retournez ensuite
jouer aux Etats-Unis et serez à nouveau en Europe à la fin du mois d’août.
Comment est-ce que vous vivez cela ?

Nate Donmoyer: C’est incroyable. C’est probablement l’endroit le plus beau que j’aie jamais vu
de ma vie. Et je ne serais pas là sans cela. On a vu cet endroit et on s’est
dit “Oh, mon Dieu ” ! Depuis là-haut, on voit la vallée, le lac…c’est
génial.

 

C’est votre première fois en Suisse, n’est-ce pas ?

Oui.
Des noms de légende sont passés par le Montreux Jazz Festival tels qu’Eric
Clapton, Ray Charles, Bob Dylan, David Bowie…

 

Est-ce que vous aviez déjà
entendu parler de Montreux avant de venir ici ?

En fait, non. Je n’en avais pas entendu parlé jusqu’à ce que la date du concert
soit fixée. Nous étions aux Eurockéennes hier soir et c’est un endroit
fabuleux. Mais ici, c’est encore plus incroyable. C’est un week-end plutôt
réussi jusqu’ici.

 

Avez-vous le temps de profiter et de vous reposer un peu ?

Oui, je ne me plains pas. Voyager est un plaisir et en général on ne dort
qu’une nuit au même endroit. On joue tous les jours et on
voit des choses que nous n’aurions jamais eu l’occasion de voir autrement.

 

Quel a été votre meilleur concert et quel a été le pire ?

Je crois qu’hier à Belfort ça a été mon préféré. C’était une sorte de
plage avec un petit lac. Et c’était super.
Le pire…probablement des concerts qu’on a donné à nos débuts dans des
sous-sols d’écoles, des lieux plutôt sales avec des centaines de gosses
ivres. Ensuite, on est passé petit à petit à de vrais scènes de concert.

 

Michael (ndlr : le chanteur et compositeur du groupe) a dit lors d’une
interview qu’il écrivait principalement ses textes lorsqu’il se sentait
déprimé. Mais en fait, votre musique est entraînante et fraîche. On
pourrait comparer cela à un bonbon qui vous explose dans la bouche. Tu ne
trouves pas cela paradoxal ?


En quelque sorte, oui. Mais c’est volontaire de notre part. Je ne peux pas
vraiment parler à sa place étant donné que c’est lui qui écrit les paroles.
Mais je sais que c’est une bonne thérapie pour lui. En tous les cas, dans
toutes les musiques que nous apprécions, il y a cette dichotomie : toujours un
côté triste et sombre et un côté plus joyeux ; et c’est justement cet
équilibre qui rend une chanson intéressante. Si on arrive à obtenir cela,
c’est idéal. On cherche toujours à avoir un tel équilibre dans nos
chansons.

 

Comment décrirais-tu votre musique et d’où vient votre inspiration, quelles
sont vos influences ?

Je dirais que c’est de la pop. Et c’est parce que c’est ce qui nous inspire et
parce que c’est le langage que nous parlons. Nous sommes très inspirés par la
pop des années soixante. Et tout ce qui s’est fait après, les chansons pop qui
passent à la radio, est très accrocheur et peut être analysé sur un plan
beaucoup plus profond également.

 

A quelle question qui ne vous a jamais été posée lors d’une interview,
désirerais-tu répondre ?

Je ne sais pas…nous avons fait tellement d’interviews ces dernières
semaines, c’est fou. J’ai l’impression que les autres me connaissent mieux que
je ne me connais moi-même désormais. C’est vrai qu’on ne nous pose jamais de
questions à propos de notre matériel, personne ne s’y intéresse vraiment. On
nous a parfois demandé dans quelques interviews “pourquoi utilisez-vous ce
genre de synthé ” ? Et on en parle pendant des heures, comment ça marche et
pourquoi ça marche…il y a des aspects très techniques que nous pourrions
développer sans s’arrêter.

 

Quels sont vos espoirs dans un futur proche ?

Dans un futur proche, j’espère qu’on aura le temps d’aller se balader et de
prendre quelques photos de tout cela. Mais à part cela, nous aimerions
perfectionner nos performances live, continuer à tourner et on pourra ensuite
retourner en studio. Et j’espère qu’on fera un album encore meilleur.

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