Pamela Hute en interview

 

Lords of Rock: Qu’as-tu de prévu pour les prochains mois ?

Pamela Hute: L’EP Bandit est sorti il y a un mois en digital, cela permet de faire la promo du prochain album qui portera le même nom. Il sera plus pop et chaleureux, moins dark que le dernier. La sortie a malheureusement été décalée plusieurs fois, et est fixée au 27 août. La tournée commencera début octobre, on jouera peut être en Belgique et Suisse, mais rien n’est encore sûr. Ah, et deux clips vont bientôt sortir !

           

En parlant de la Suisse, j’ai l’impression que tu y es souvent, voire plus qu’en France ?

L’accueil est toujours très bon la bas, le public semble plus connaisseur du rock anglo-saxon, tout de suite plus enjoué. Et surtout, cela ne leur pose pas de souci qu’une française chante en anglais, alors que les français critiquent  assez souvent. Cela m’énerve lorsqu’on me demande pourquoi j’écris en anglais, c’est sans importance, on est la pour la musique ! C’était la minute fuck ! (rires).

           

Alors ton meilleur concert, c’était en Suisse ?

Non, je me rappelle surtout des dates à l’Olympia et à Nantes en première partie de Shaka Ponk. Pourtant, une première partie, c’est un vrai défi. Ce n’est pas ton public, tu dois vraiment tout donner si tu veux plaire ! Tu as la pression, tout en étant libéré, car tu peux te rater, vu que les gens ne sont pas venus pour te voir (rires) ! Les concerts avec Shaka Ponk sont vraiment intéressants, nous avons des univers totalement différents, mais le public est très sympa, et vraiment réceptif ! On ne marche pas sur les plates bandes de l’autre, les jeux scéniques sont vraiment différents, mais cela plaît.

 

Et la scène rock féminine actuelle, qu’en penses tu ?

Je ne suis pas très branchée communautés, j’ai un univers qui m’appartient et que je veux partager, c’est tout. Par contre, je ne dirais pas que c’est plus dur de percer quand on est une femme, mais c’est plus compliqué.

 

 

Et en ce qui te concerne, tu n’as jamais tenté les tremplins pour démarrer ?

Je suis vraiment contre tout ce milieu. J’ai commencé dans des bars et des clubs pourris, mais j’étais très motivée. Je voulais vraiment  jouer devant des gens qui n’étaient pas là pour m’écouter, c’est vraiment instructif de se confronter à des inconnus. Alors que ces tremplins sont une sorte de fausse mise en lumière. Le public vient soutenir les amis qui sont sur scène, c’est un cercle très fermé, ils ne font que se congratuler entre eux. Et puis avec du recul, personne n’a réellement percé.

 

Le trio, c’est particulier. Comment en es tu arrivé là ?

Lorsqu’on était quatre sur scène, je sentais que quelque chose n’allait pas. Je n’avais pas envie que le synthé soit simplement un élément de décoration. En trio, tout le monde est essentiel, on peut satisfaire les égos de chacun de la bonne façon. Si tu remplaces un membre, rien ne va plus. Chacun est unique et indispensable. Je pense surtout à Nirvana, ou encore Police, ces trios avaient un son vraiment spécial.

 

Et une dernière question, quelques projets, ou collaborations en vue ?

J’aimerais vraiment travailler avec des artistes qui ne sont pas français. Quant aux artistes eux mêmes, que ce soit des gens qui me ressemblent ou non, tout peut marcher. Mais c’est vraiment intéressant lorsque deux fortes personnalités se rencontrent, et que les différences sont là. Cela donne un mélange électrique !

 

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