Paléo aura vécu six jours durant de bien belles soirées. Parmi les choix de la rédaction, on retiendra les concerts de Sophie Hunger, TV On The Radio, Kaiser Chiefs ainsi que Santigold. Les deux soirées du week-end furent-elles à la hauteur du reste du programme?

Paléo Festival

Paléo aura vécu six jours durant de bien belles soirées. Parmi les choix de la rédaction, on retiendra les concerts de Sophie Hunger, TV On The Radio, Kaiser Chiefs ainsi que Santigold. Les deux soirées du week-end furent-elles à la hauteur du reste du programme?

 

                            Evelinn Trouble

 

Pour l’avant dernière soirée au Paléo, samedi 25 juillet, les artistes s’enchaînent les uns après les autres… A 17h pile on commençait la soirée avec Evelinn Trouble, la jeune Suisse-allemande déjantée sous le Club Tent. Si son style vestimentaire est peut-être à revoir (ndlr: cela ne regarde que la rédactrice sus-nommée), ses compositions et sa voix ont totalement conquis la petite audience qui était à son écoute. Evelinn Trouble: encore une révélation helvétique. A suivre! Le temps d’avaler un morceau et en route pour la grande scène où se produit Ayo (ndlr : joie en Yoruba), une chanteuse Allemande de style soul-folk. Sa musique envoûte absolument tout le public, c’est une fille émouvante et rayonnante qui est devant nous. En attendant Tracy Chapman, tentons le Club Tent avec la venue de Grace: bonne ambiance, beaucoup de monde sur la scène et dans le public, mais, personnellement, après avoir entendu de bons échos de par le Montreux jazz festival, cette artiste ne m’a point retenue à son concert…

 

Evelinn Trouble: encore une révélation helvétique. 

 

Mais le moment tant attendu est enfin là pour les 35’000 spectateurs: Tracy Chapman revient après trois ans d’absence sur la Plaine de l’Asse. Elle n’a même pas débuté qu’elle nous bouleverse déjà, nous émoustille. Que de bonheur d’écouter cette artiste d’exception à la nuit tombante… S’en suit le concert de Santigold, au Chapiteau. Avec ses danseuse incroyablement synchros et divines en hip hop, le show est totalement réussi. Elle débute avec “L.E.S Artistes”, s’excuse d’être très malade – oui, madame a les cordes vocales un peu prises – enchaîne les morceaux dansants, garde le meilleur pour la fin en interprétant “Creative” et termine en invitant 5 personnes sur scène. Je précise quand même que voir ces personnes profiter de leurs quatre minutes de gloire sur scène est un spectacle très divertissant. J’en ris encore… Même si Francis Cabrel est là ce soir pour nos parents, allons quand même jeter un coup d’œil. Le temps d’entendre le classique “La Cabane Au Fond Du Jardin”, de prendre froid, on coure assister à la brillante prestation de Caravan Palace avec leur swing éléctro et électrisant !

 

 

Le dimanche, on se dit qu’encore une fois le Paléo file à une vitesse folle. On est reparti pour attendre 365 jours… Cette 34ème édition était tout de même fabuleuse, la bonne ambiance est toujours à la carte et tous les artistes programmés ont assuré leur show. Pour cette toute dernière soirée plutôt dédiée aux artistes francophones, Caravan Palace (photo Boris Soula) a joué pour la seconde fois cette semaine dans un Chapiteau totalement enflammé. La scène était décorée avec des lustres et la chanteuse était habillée de style cabaret. Ensuite il y avait Cœur de Pirate à ne pas manquer, frissons et émotions assurés avec ses textes en français profonds et nostalgiques. Béatrice Martin, de son vrai nom, est une jeune artiste très prometteuse. Elle termine son concert avec une reprise de Rihanna, “Umbrella”, en solo au piano. Mais pendant ce temps, Raphaël est monté sur la Grande Scène et a enchaîné ses titres connud de tous. Un concert apaisant pour le public qui avait les yeux à demi-clôs, fredonnant les paroles. Pour boucler cette édition, les habituels feu d’artifices – toujours aussi gargantuesques – auront encore une fois fait parler les écolos, puis Benabar a pris le relai sur cette même scène…

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