Une étude a montré que chaque génération possédait ses caractéristiques propres. La particularité principale de notre génération consisterait en un fort besoin d’appartenance à un groupe, un besoin de rassemblement sous la protection d’une idéologie commune. Autant dire que le groupe NICCOKICK avec son dernier album The good times we shared were they so bad? s’inscrit avec aisance dans son époque. En effet, ces cinq sveltes et délicat(e)s suédois-es créent une ambiance résolument ancrée dans le moment présent tel que nous le montre la pochette de l’album (de préférence en temps estival) remplie de cliché de ballade à deux sur une vespa, de baignade sauvage dans les eaux bucoliques de la Bretagne, de baisers furtifs par la fenêtre d’un train à quai ou de petit déjeuner au fromage frais après une longue soirée de faits divers. Dans cette volonté de chanter une sorte de tableau de la jeunesse, telle qu’ils la perçoivent, NICCOKICK se rapproche des New-yorkais de VAMPIRE WEEKEND.

Niccokick

Une étude a montré que chaque génération possédait ses caractéristiques propres. La particularité principale de notre génération consisterait en un fort besoin d’appartenance à un groupe, un besoin de rassemblement sous la protection d’une idéologie commune. Autant dire que le groupe Niccokick, avec son dernier album THE GOOD TIMES WE SHARED WERE THEY SO BAD? s’inscrit avec aisance dans son époque. En effet, ces cinq sveltes et délicat(e)s Suédois-es créent une ambiance résolument ancrée dans le moment présent tel que nous le montre la pochette de l’album (de préférence en temps estival) remplie de cliché de ballade à deux sur une Vespa, de baignade sauvage dans les eaux bucoliques de la Bretagne, de baisers furtifs par la fenêtre d’un train à quai ou de petit déjeuner au fromage frais après une longue soirée de faits divers. Dans cette volonté de chanter une sorte de tableau de la jeunesse, telle qu’ils la perçoivent, Niccokick se rapproche des New-yorkais de Vampire Weekend.

Les arrangements regorgent d’instruments divers tels que des trombones, des violoncelles, des hautbois ou encore quelques trompettes. Cette fanfare miniature vient appuyer la présence classique du trio guitare-basse-batterie, fortifiant l’énergie que porte cet album à vouloir scander une ode aux sentiments touchant principalement une tranche d’âge pouvant être estimée à 15-30 ans, selon les expériences personnelles. Les chansons se suivent et se ressemblent. Tantôt guillerettes, tantôt bercée par une tristesse facilement palpable, se complaisant de ses sentiments propres, cet album est cohérant mais, rapidement, nous paraît lassant et invertébré. L’audition est trop facile pour que l’on soit tenté par une deuxième écoute plus approfondie. L’émotion est présente mais reste superficielle et se retrouve réduite en cendres lors d’une écoute ultérieure plus attentive. En résumé, cet album peut être écouté à 6 heures du matin après une soirée bien remplie, dans la satisfaction de l’insignifiant fait accompli, de l’éphémère ferveur irrationnelle. Today i’m in love with the whole world !

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